Afrique 2019 - Faux départ
- Par cpt-tibo
- Le 04/07/2019
- Dans Dar Es Salaam & Dumila
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"C'est en tombant que l'on progresse le plus rapidement"
Ce sont mes mots le matin de l'accident de ski qui me coûta la clavicule droite, il y a maintenant un mois et demi. Je racontais alors à mes tantes l'histoire de deux amis qui faisaient du ski pour la première fois. Que, défiant la méthode d'apprentissage académique, ils avaient fait plus de progrès en une semaine que moi en cinq ans.
Attaché au traîneau qui me descendait jusqu'à la clinique de Tignes, je réalisais bien les conséquences de ma chute (Ça se voyait à ma tête), à J-5 de mon départ prévu en Zambie... J'avais encore à ce moment l'infime espoir de m'être seulement déboîté quelque chose. Le médecin de la clinique de Tignes a rapidement mis fin à cet espoir : fracture de la clavicule : trois à cinq semaines d'immobilisation. J'avais bien déboîté quelque chose : mon voyage.
Morale : tomber, se relever, c'est bien, mais uniquement au moment opportun. A trop faire le malin, on doit attendre et se ronger le frein.
Immédiatement et sans trop de galère, je réussis à réorganiser mon trip, décaler presque tous mes billets d'avion et trouver deux nouveaux Workaway (site d'échange de volontariat). Mon visa pour la Zambie ayant expiré, je décidais de commencer par la Tanzanie, en me basant sur les dates du trekking du Kilimanjaro, immuables, avant de remonter vers le Kenya puis l'Ethiopie.
"Le plus dur est fait"
Six semaines plus tard, à mon grand soulagement, ma clavicule supportait le choc de mon sac à dos chargé à bloc. En plus de ses 13 kilos et de mon sac de couchage, je me traînais une second valise de 23 kilos pleine de matériel scolaire, vêtements, chaussures et deux balles de foot. Heureusement, je n'aurais pas à la traîner très longtemps.
Paris, 22h. Mon avion décolle. Après une escale à Addis Abeba, j’atterris à Dar Es Salaam le 11 juin à 13h. Jambo Tanzanie !
"Je m'en tamponne"
Au poste frontière, il n'y a pas de ligne clairement définie pour faire son visa ou juste faire tamponner son passeport. C'était tout simplement le bordel. Un concours de celui qui s'imposait le plus. J'ai joué le jeu, plus par impatience que par plaisir. Pas dormi depuis 24h... Je pouvais encore entendre les cris du bébé qui m'avait suivi dans les deux avions depuis Paris...
Après le tamponnage, il faut passer sans s'arrêter à l'immigration. Etant donné l'organisation, je pense que n'importe qui s'avançant avec un minimum de conviction peut passer la douane sans se faire arrêter. Néanmoins, ayant déjà mon E-visa, c'est allé assez vite.
En sortant de l'aéroport, le premier distributeur que j'ai utilisé est tombé en panne. Son système windows 7 a redémarré en même temps qu'il m'a rendu ma visa. J'ai sauté dans le premier taxi, direction le repos tant attendu.
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