kiyomizu
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26/04 - KYOTO - l'Est et le Sud : le Chemin de la Philosophie, Shoren In, Kiyomizu-dera, Fushimi-Inari
- Par cpt-tibo
- Le 12/06/2018
- Dans Hiroshima & Kyoto
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KYOTO, JAPON
26/04Nous avons loué des vélos pour nous attaquer à la partie est de la ville : des collines de l'est à Higashiyama jusqu'au sud à Inari. Ils ont un antivol intégré à la roue arrière, un panier, pas de vitesse mais avancent bien. Les japonais ont plutôt tendance à rouler sur le trottoir lorsqu'il n'y a pas de piste cyclable. Et il n'y en a pas partout. Nous avons d'abord roulé environ 6km, très agréables, jusqu'au Temple Ginkaku. Il était un peu cher, donc nous ne sommes pas rentrés.
Chemin de la PhilosophieLa ballade zen de Tokyo. Le canal qui forme la balade est bordé de centaines de sakuras (cerisiers). Il était emprunté au XIXe siècle par le célèbre philosophe zen Kitarô Nishida lors de sa méditation quotidienne. Ce sont 2km tranquilou, pas tellement touristique, entouré par une nature verte et fine. Quelques petites boutiques et cafés.
J'avais préparé un circuit passant par les principaux points d'intérêt, du nord au sud. A Higashiyama, nous sommes passés devant beaucoup de temples et jardins. Nous nous sommes arrêtés devant beaucoup, mais n'en avons fait qu'une poignée. Fatigue, temps mais surtout budget nous ont fait passer notre chemin.
Shoren InTemple bouddhiste de l’école Tendai. Dans cet espace à l'écart du tourisme, on peut admirer, depuis les temples, des jardins magnifiques, notamment autour d'un bassin à carpes.
C'était le haut lieu des grands maîtres de la secte TendaiDatant du XXè siècle, il fut construit par l'empereur Toba pour son moine favori, tuteur de son septième fils. . Je l'ai fait sans Khalid, freiné par le prix d'entrée de 500 yens.
Bah alors déjà fatigué ?
Kiyomizu-deraLe temple de l'eau... ou des échafaudages.
Le grand temple étant en reconstruction, nous avons visité un ensemble de temples, pagodes, torii (arches) et même une cascade, derrière celui-ci. Ce gigantesque espace a été bâti en 780.
Pour finir par arriver sur un cimetière d'une élégance surprenanteHuit derniers kilomètres le long d'un chemin de fer jusqu'à Fushimi-Inari, le sanctuaire aux 10 000 torii. On commence par l'éternelle rue piétonne massivement bordée de boutiques de souvenir. Il y a des français partout. On se demande s'ils savent qu'il y a des français partout.
L'attraction, qui attire une foule impressionnante, est gratuite et consiste à faire une randonnée au milieu de milliers d'arches couleur vermillon. C'est le plus grand sanctuaire shinto du Japon. Erigé en 711, il est dédié à la déesse du riz Inari et plus largement à la richesse.
On arrive sur des petits sanctuaires que l'on passe rapidement pour commencer la marche. Heureusement, il y a deux chemins différents, pour l'aller et pour le retour. Régulièrement, des étrangers comme des japonais essayent de prendre des photos vides de monde... Au début du parcours... Je ne sais pas comment ils font. Nous, on aurait perdu patience en quelques secondes.
Ce qui ne nous a pas empêchés de nous prendre en photoD'une durée de deux heures à allure normale, nous l'avons fait en une. La randonnée passe le long d'une vallée, entre les arbres de la foret. Plus on monte, moins on voit de monde, mais plus on se lasse. S'il n'y avait pas toutes les arches, ce serait une randonnée très moyenne. Au bout de deux milles, ça se répète un peu et on voudrait presque voir autre chose.
Anecdote intéressante mais un peu décevante : les torii ont été financés par des hommes d'affaires, des sociétés ou de grands groupes. Leur nom est inscrit dessus. Le prix pour les plus visibles peut aller jusqu'à 10 000€, le temps jusqu'à plusieurs années d'attente.
Il y a des étages pour se reposer, acheter à boire et à manger ou des arches miniatures... Pas le temps, toujours pas l'argent...
Au retour, les pistes cyclables étaient inexistantes. Nous sommes restés dans le sillage d'un japonais sur plusieurs kilomètres car il roulait à bonne allure et dans la bonne direction. Excentrés au sud, le plus dur a été de trouver un pont conduisant au centre-ville sans prendre l'autoroute.