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Jambo Tanzania - Dar Es Salaam

De ce que j'en ai vu...

 

          En raison de son climat, la principale vile Tanzanienne est suffocante. Pourtant, elle n'est ni trop sale ni trop congestionnée. Sans être bien agencé ou bien entretenue pour autant, on n'y côtoie pas la misère en permanence.
Les gens en costume des banques et bureaux cohabitent avec "ceux qui se débrouillent". On y croise autant femmes en mini jupes ou qu'en robes traditionnelles de couleur vives, d'hommes en maillot de foot et tongs qu'en chemises et pantalon de marques. Beaucoup de jeunes, énormément de jeunes. En fait, les moins de 14 ans représentent la moitié de la population, pour une moyenne de presque six enfants par femme !

Ville bâtie par des musulmans d'où elle tire son nom arabe d'"Havre de Paix", ce sont aujourd'hui des chrétiens qui la peuplent en majorité. Une importante communauté musulmane et hindouiste y habite également. On peut parfois entendre la prière résonner dans la ville et il n'est pas rare de tomber sur un temple hindou.

Ma guesthouse

 

          YMCA (Young Women's Christian Association), dans le quartier de Kivukoni sur la côte est de Dar es Salam est assez représentatif de cette mixité sociale. Il appartient à un ensemble de quelques bâtiments mélangeant hôtel, self restaurant populaire, banque et "centre communautaire de jeunes femmes chrétiennes artisanes". Mais mixité sociale ne veut pas forcément dire géographique, en témoigne le bureau du Premier Ministre. C'est une immense bâtisse blanche et luxueuse, le long de la côte et de la Barack Obama drive. Il m'a marqué car je voulais marcher le long de la plage, la seule de Dar es Salaam, mais impossibeul. Des gardes/militaires en bloquent l'accès. Son statut gouvernemental fait qu'il est interdit de le prendre en photo, tout comme les aéroports, les banques nationales, etc...
 

Personnellement, j'apprécie beaucoup la tolérance des habitants, mais j'aime aussi dormir.

 

          Pour la modeste somme de 14 dollars, j'ai logé deux nuits dans une petite chambre sobre (limite vétuste). Rien à dire du côté de l'aération - un modeste ventilateur fait le travail - des toilettes ou du lit - un jeu juste, mais pas inconfortable - Seul problème : la chambre donne sur la rue, et tout ce qu'il y a entre les deux, c'est une fenêtre moustiquaire.
Les citadins se couchent si tôt ! Après ma sieste, j'ai eu la surprise de me réveiller dans une ville endormie. A 20h, lumières éteintes, les commerces, restaurants et même le casino du coin étaient fermé. Tout ce petit monde se réveille aux aurores et entame son vacarme quotidien de "grande ville en voie de développement". Les vendeurs de fruits, de chaussures, de bibelots ou les épiciers de rue prennent position de leurs quelques mètres carré et étalent leur marchandises. Les chauffeurs de taxi et de tuk-tuk se mettent en mouvement, sillonnant les rues. Ceux qui attendent sans rien faire se lèvent pour attendre, parce qu'attendre est tout ce qu'il y a à faire. Le trafic routier semble toujours peace.

 

De Dar, je n'ai vu que le centre-ville, probablement le plus confortable pour un touriste.

 

           D'ailleurs, j'ai eu le droit à mon petit tour de démarrage. La parfaite recette du touriste débutant, en trois étapes. Pour commencer, bien préparer les ingrédients, en engageant la conversation, mais sans informer le petit touriste qu'il s'apprête à être dégusté. On peut utiliser : "Where are you from ?", "Aaah, I love [insérer le nom du pays]", efficace pour attendrir la nourriture en la rassurant. Important : ne pas oublier de lui indiquer subtilement qu'on est un cuistot. Sinon à quoi bon ? Deuxième étape : faire cuire à feu doux en remuant le tout. Par exemple avec à une visite guidée et détaillée du marché coopératif Kariakoo. Enfin, la dégustation, prendra le temps qu'il faudra, en fonction de la rapidité du touriste à dégainer son porte monnaie.


C'est ainsi que j'ai quitté Dar es Salaam avec deux petites peintures "au couteau" représentant des Maasaï, à un prix (pas très durement) négocié. Objectif : être plus ferme, quitte à passer pour un picsou. Je ne dis pas toujours non aux tours (pas seulement parce que c'est difficile de le faire). C'est souvent un excellent moyen de découvrir les faces cachées d'un endroit.

          Mon cuistot, c'était Georges Michael, de Zanzibar. Il connaît tout le monde du marché, des gens du gouvernement et même le gérant de l'agence Monkey Adventures, avec laquelle nous allons faire le Kilimanjaro mon frère et moi.
Kariakoo, c'est le plus grand marché de la Dar Es Salaam. Le sous sol est si large que les camions y entrent directement pour exporter les fruits et légumes dans le pays et plus loin encore. On y trouve tout ce que la Tanzanie peut produire : mangues, pastèques, racines, canne à sucres, épices, etc... Chaque étage du marché correspond à un domaine particulier, de l'alimentaire à l'agrochimie. 

          A l'extérieur, le reste du marché est un énorme bazar proposant de la camelote, comme mes nouvelles tongs "Neki" (Nike à l'envers), payées 5000 shillings. Les exposants viennent des quatre coins d'Afrique de l'Est (Congo, Kenya, Zambie, Ouganda, etc...). En soi, la ville est un bazar géant. Chaque rue à ses exposants, espacés de manière assez régulière. Dès qu'il y a de la place, il y a un exposant.
Ici, on roule à gauche, on paye en shilling tanzaniens (1€ = 2602 TZS), on dit "Jumbo" (Bonjour) et "Hakuna matata" (pas de problème), en swahili, une langue bantoue très répandue en l'Afrique de l'Est.

          J'aime les villes "grises" (au sens multiculturelle) comme Dar, qui me rappelle un peu Cochin en Inde, mais j'aime davantage les montagnes ou la campagne, et c'est là que je me dirige. Le 13 juin, direction Morogoro, les montagnes et les Maasaï.

Première impression plutôt chaleureuse. J'ai vraiment hâte d'aller vers nulle part et d'entendre le silence.

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Commentaires

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