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11/05 - 12/05 - Tokyo Tower, Karaoké, Sumo et Shibuya : Quelques expériences locales
- Par cpt-tibo
- Le 25/07/2018
- Dans Tokyo
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TOKYO, JAPON
11/05
En début d'après-midi, nous avons retrouvé Mégane et Angélina.
Au pied de la Tokyo TowerObjectif prise de vue avec pour destination la Tour Eiffel japonaise. Légèrement plus haute que la nôtre, elle se situe dans l'arrondissement de Minato. Ce n'est plus l'édifice dominant au Japon depuis la construction de la SkyTree Tower en 2012, deux fois plus grande que la Tokyo Tower.
A 145m, l'observatoire principal propose une vue panoramique de la ville
Un plancher vitré sert d'attractionA l'occasion de l'anniversaire des 20 ans de One Piece, la tour a abrité en 2015 un Parc d'attraction dédié à cette œuvre. Au premier étage, on y trouve le One Piece Mugiwara Store : une boutique de produits dérivés avec des pièces uniques.
Du coup, nous avons attendu trois heures Angélina
Métro de TokyoLes filles étaient ensuite invitées à dîner par leurs hôtes d'auto stop dans un quartier au sud est de Tokyo. Elles ont essayé de nous y inviter mais leurs amis ne répondaient pas. Au lieu de nous incruster à ce dîner, ce que nous avons hésité à faire, et ce que nous aurions pu faire, nous avons bougé à quelques rues de leur restaurant pour nous rejoindre juste après. En plus de la gentillesse de leurs hôtes, lorsque nous avons vu ce qu'elles avaient mangé, nous avons un peu regretté nos escalopes de porc de bien médiocre qualité.
Nous sommes tous allés dans un karaoké près de Bakurocho. Le choix s'est porté sur une chaîne de karaoké proche de nos guesthouses. Angélina et Mégane ont fait le taff pour les réservations dans la langue de Miyazaki. On ne pouvait pas quitter le Japon sans s'essayer à cette expérience typique.
Installation compliquéeOn paye à l'avance pour une certaine durée. Le prix n'est pas donné si on veut rester plus d'une heure. Au bout de quelques minutes, un serveur arrive pour le rafraîchissement. Chaque groupe a sa pièce insonorisée, ce qui est rassurant quand on chante faux. Ainsi, on peut s'égosiller sans crainte. A une heure pourtant tardive, il y avait beaucoup de monde. D'ailleurs, c'était le seul où il restait des places sur les trois que nous avons essayé. A chaque fois, ils étaient remplis de japonais en costume, probablement des collègues rentrant du travail. C'est leur premier lieu de détente avec l’onsen. En général, ils n'ont pas peur de chanter faux, à gorge déployé, et souvent, l'alcool coule à flot.
"Shème bouayete laikeu daymonde"Une tablette tactile fait office de catalogue et de télécommande. Elle est absolument ininstinctive. Combien de fois avons-nous fait répéter la même chanson sans faire exprès... S'il n'y a pas de chansons françaises, le choix des titres est juste énorme. Eyes of the Tiger, Bohemian Rhapsody, The Lazy Song, Diamond, Stan... Ce fut un massacre aussi bien pour nos oreilles que pour nos cordes vocales. Malgré des versions étranges des génériques Disney et animés, les filles ont persévéré ce qui est tout à leur honneur.
Déjà plus de voixMême quand on chante super mal, on ne va pas se mentir, c'est super cool de chanter fort, en groupe et sans se préoccuper du bruit qu'on peut faire. Expérience réussie.
12/05
Le 13 août débutait l'un des quatre tournois annuels majeur de Sumo. Un jour avant, c'était notre jour du Sumo. Nous nous rendons autour de Ryogoku Kokugikan Sumo Stadium, le principal temple de Sumo de la capitale.
Entre Bakurocho et RyogokuUn peu dommage de ne pas avoir pu assister à un combat de ce légendaire sport. Pour une quarantaine d'euros sans réservation, nous aurions pu admirer les sumotoris à une cinquantaine de mètres du ring. Les filles s'en allaient le lendemain. Tant pis, on se contentera du Musée du Sumo.
Autour du MuséeA deux pas du particulier musée d'Edo Tokyo, ce petit musée très rapide fait le portrait des principaux champions, qui à partir d'une certaine époque ne sont plus du tout japonais. Il expose également certaines reliques et croquis représentant l'histoire de ce sport.
Il paraît que l'ambiance lors des combats principaux est telle qu'elle fait voler en éclat le stéréotype du japonais toujours calme.
Ligne YamanotePuis nous avons pris le JR en direction de Shibuya, l'un des quartiers les plus appréciés de la capitale. Il faut changer pour prendre la célèbre Yamanote Line, la ligne circulaire desservant les quartiers les plus incontournables.
Sortie de la gare de ShibuyaGlobalement, Shibuya est un quartier de mode et de shopping, archi fréquenté. A la sortie de la gare, il y a la statue du légendaire chien Hachiko. Au début du XXè, ce chien de race Akita accompagnait son maître tous les jours à la gare de Shibuya et allait l'attendre le soir à sa descente du train. A sa mort, le chien continua de l'attendre pendant les dix ans qui suivirent jusqu'à son décès.
Carrefour de Shibuya, le plus grand carrefour du monde
Plus de cent mille personnes le traversent par jourDepuis le Starbuck derrière le carrefour, on se rend un peu mieux compte de la démesure du trafic humain.
ShibuyaSinon, ce sont des centaines de magasins de mode dans des immeubles de huit étages. C'est le quartier le plus cher de la capitale et l'un des plus chers du monde. Nous avons fait un rapide tour du quartier, attendu les filles près d'une demi-heure devant le H&M avant de revenir à la guesthouse.
Mégane et Angélina ont rejoint notre guesthouse pour leur dernière nuit à Tokyo. Elles ont prit un lit pour deux. Une petite astuce économique facilement réalisable dans un établissement aussi fréquenté avec des lits aussi larges. Il faut seulement espacer l'arrivée des deux personnes. Après plusieurs lessives interminables (laver ses vêtements dans le sèche-linge n'est pas très efficace), nous sommes partis pour l'un des meilleurs burgers de Tokyo (le meilleur selon moi).
Dans le bar de la guesthouseNous sommes arrivés quelques minutes après la fermeture du restaurant. A ce stade, Khalid et moi n'avions plus peur de faire un gentil caprice pour convaincre les tenanciers de faire un dernier service. Des crèmes. Leur buger au chili, un miracle. Seul le cuisinier nous regardait d'un mauvais œil, lui qui avait déjà rangé ses affaires avant qu'on arrive. On se disait qu'il valait mieux avoir des regrets que des remords.
Nous avons remis ça sur le toit de l'immeuble. Angélina nous a fait deviner nombre de Dark Story, des histoires où le but est de deviner la situation d'une mort en posant des questions. Nous avons fait un échange de biens. J'ai prêté des bouquins à Mégane qui nous a confiés un sac de souvenirs. On a bien cru qu’ils n’arriveraient jamais à la maison.
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09/04 - En confiance à Séoul
- Par cpt-tibo
- Le 27/04/2018
- Dans Séoul
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SEOUL, COREE DU SUD
09/04
Depuis la Tour de SéoulSurnommé le "pays du matin frais", la Corée du Sud est la preuve que la taille ne compte pas. Ce tout petit pays constitue la cinquième puissance économique mondiale et possède L'IDH est le plus élevé du contient Sud-Est Asiatique. Au printemps et quelques semaines après la fin des Jeux Olympiques d'Hiver, nous arrivons dans un autre monde : Séoul, moderne, jeune et connectée. Un choc après mes destinations précédentes. Des prix beaucoup plus chers, mais un certain soulagement, car on se sent en sécurité comme nulle part ailleurs. Avec son aire urbaine de 25 millions d'habitants, la troisième mondiale, la capitale Sud Coréenne est une ville mondiale de premier plan économique et culturel.
Avenue du centre-villeNous avons fait une nuit blanche dans l'un des deux cafés du petit aéroport d'Ulanbaataar. Je regardais la finale des LCS Europe de League of Legends pendant que Khalid était au téléphone. Après l'enregistrement à 6h du matin, nous avons confondu mon sac de couchage dans son étui avec une balle de foot. Au lieu de se faire gronder comme des enfants jouant dans les couloirs de l'école, une hôtesse nous a montré un coin pour jouer sans risquer d'endommager les vitrines des boutiques de souvenirs. Nous nous sommes endormis avant le décollage. A 10 000 mètres, l'avion était tellement silencieux que je nous croyais encore dans l'aéroport.
Métro de SéoulL'aéroport est à 60km de la Seoul Station, heureusement déservi par train en une petite heure. Le métro est comparable à celui de Pékin, à la différence du "deposit" de 500 won rendu à l'arrivée dans les bornes prévues à cet effet. Les wagons sont spacieux et viables même aux heures de pointe. Le ratio de séouliens sur leur téléphone était important mais pas autant qu'en Chine.
Rue piétonne pas loin de notre guesthouseMarcher dans des rues si propres et si belles.. nous étions sous le choc à la sortie du métro. Mais le plus frappant est la gentillesse des séouliens, toujours souriants et heureux d'aider.
L'anglais est très bien parlé.
HyewaA Hyewa, un quartier assez animé proche d'une université, nous avions réservé une chambre d'hôtes avec un lit superposé. Arrivé à la Bong House, une espagnole nous a annoncé un changement de plan. Elle nous a conduits quelques rues plus loin jusqu'à la Honey House, une autre maison d'hôtes. On pense avoir perdu au change, car la chambre était étroite, moche et sans mobilier, rien à voir avec les photos de Booking.
Les lits plutôt inconfortables grinçaient pas mal. La faute aux auberges de jeunesse toutes complètes dans le centre-ville, qui nous ont fait choisir cette chambre à 160€ la semaine.
Honey HouseLe manager, Ben, un malaisien expatrié, était très cool. J'ai découvert le dernier jour que son village natal de Bornéo : Kuala Penyu, était celui qui m'avait accueilli chez le couple Québéco-allemand particulièrement désagréable. Il va bientôt se faire un road trip en vélo de six mois d'Ankara en Italie.
Salle de jeux à HyewaLa fatigue de la nuit dans l'avion ne nous a pas empêché de sortir, direction les salles de jeu. Les décors et animations des rues piétonnes avoisinantes nous ont mis un bon coup de boost. Une partie de tir, basket, combat, course, danse, musique, etc.. coûte environ 500 won (environ 50 centimes).
Terminator SalvationLes salles de jeu s'inscrivent dans la culture du pays. Nous les avons trouvé divertissantes, mais souvent bancales. Les fusils mitrailleurs de Terminator captaient mal leur cible et le punching ball semblait donner un nombre aléatoire, ou réagissait peut-être à un endroit précis. Excepté le basket, le reste était trop sophistiqué ou demandait trop d'entraînement pour nous.
Khalid nous a incrustés dans la cabine de karaoké d'une étudiante. Elle voulait qu'on choisisse nos chansons, mais n'était pas partante pour chanter avec nous. C'était notre premier karaoké à tous les deux... et quel massacre ! Je n'avais pas choisi les chansons les plus simples. "What's going on ?" (WTF) était pourtant parfaite dans le contexte. Ce n'est pas sans rire et sans gêne que nous avons quitté la cabine pour la laisser exercer ses talents de future star de K-Pop.
Les jeux du marteau et du punching-ball nous allaient bien mieuxJ'ai battu consécutivement les deux records. Quelques jours plus tard, je battais à nouveau celui du punching-ball dans une autre salle de jeu. Performance incroyable ? J'y croyais aussi... En fait, le record affiché est celui du jour. Les séouliens frappent avec les coudes.
Puis il fallait vraiment dormir.