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19/03 - 20/03 - Filouterie autour de la Place Tian'anmen
- Par cpt-tibo
- Le 09/04/2018
- Dans Pékin
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19/03
Jinbao StreetDe nombreux choix de palais, temples et parcs (l'un va toujours avec l'autre) s'offraient encore à moi, comme le Palais d'Eté ou le Temple des Lamas (rien à voir avec l'animal). J'aurais bien fait le palais d'Eté, mais... eh, c'est l'hiver. J'improvisais chaque jour en me basant sur les points d'intérêt et leurs descriptions affichées dans l'auberge. Les conseils du staff étaient utiles, mais je n'avais vraiment pas préparé grand chose. Ce jour là, je considérais avoir eu ma dose de temples et de palais au moins pour la vie.
Pavillon de Jingshan ParkUn parc au nord de la Cité Interdite, à deux stations de métro, offrait un point de vue digne d'intérêt. Il ne coûte que 2 yuans et permet d'accéder à un pavillon sur une petite colline.
La Cité est beaucoup plus impressionnante vue d'en haut
Forbidden picture
Brouillard ou pollution, la couche n'est pas si importante dans tous les cas. On y respire beaucoup mieux qu'il y a quelques annéesEn quittant le parc, je me suis fait avoir par un... je ne sais même pas comment appeler ça... un chariot éléctrique ?? J'étais de bonne humeur, les entourloupages que j'avais pu subir auparavant me semblaient loin. Je ne disais pas non à une réconciliation avec ce genre de transporteur. Par sécurité, j'avais fait répété trois fois au chauffeur "3 yuans" comme prix de la course jusqu'à la Place Tiananmen. Tout devait bien se passer.
Charette de l'enferIl m'a lâché après cinq minutes de conduite dangereuse dans des petites rues. Je lui ai donné les trois yuans comme convenu, mais son air condescendant m'a fait immédiatement comprendre mon erreur. J'ai fait celui qui n'a pas compris, lui rappellant qu'on s'était mis d'accord. C'est alors qu'il a commencé à taper sa crise. Avec sa voix qui déviait, on aurait dit un gamin qui faisait un caprice. Excédé mais résigné, je lui ai accordé (J'ai bien dû l'insulter au passage) ses 30 yuans. Comme je n'avais pas le change, je lui ai donné un billet de 100 yuans, et ce carambouilleur m'a donné des billets russes en échange... La simple évoquation de "police" l'a fait réaliser qu'il s'était évidemment trompé de devise... Mais tout cela n'était qu'une partie d'une plus grande diversion. Je pensais qu'il prenait un raccourci en serpentant dans ces petites ruelles, mais il m'a déposé à deux rues de l'endroit où il m'avait prit. On a fait le tour du pâté de maisons. Lui était à l'écart des nombreux policiers des avenues. Et moi, j'étais toujours à 15 minutes de la Place Tianamen. Ainsi me suis fais-je escamoter comme un amateur.
Place Tiananmen, Monument aux HérosLa Place Tiananmen semble être bloquée de manière permanente. On peut accéder à ses avenues parallèles, voir de loin de Monument aux Héros, mais pas se tenir dessus. La concentration des forces de l'ordre, d'agents de sécurité en tout genre, de motos, voitures et fourgons militaires est impressionnante.
Véhicule coiffé du toit de la Cité InterditeOn dirait presque qu'ils ont installé un camp militaire sur la place. Pour circuler autour, il fallait repasser par les contrôles de sécurité de la Cité Interdite, beaucoup plus rapides qu'en fin de matinée, peut-être car cette dernière est fermée le lundi.
Descente du drapeauJe suis arrivé autour de la place au coucher du soleil, pendant que tout le monde était rassemblé devant la Cité Interdite et filmait la descente du drapeau du Monument aux Héros.
Marée de smartphonesPuis, on ne change pas les bonnes habitudes, direction la Rue Qianmen pour un dîner et un café presque aussi cher que le repas.
Qianmen Street
20/03Le périple du jour - il en faut pour toutes les sensibilités - consistait à récupérer mon billet du Transibérien pour la Mongolie. L'adresse n'était pas évidente à trouver car il s'agissait du contact à Pékin de l'agence des trains russes, dans un bureau d'une agence mongolienne au 10e étage d'un immeuble. A l'est de la capitale, cette quête m'a conduit dans un quartier de hautes tours, centres commerciaux, grands magasins et hôtels prestigieux.
Ritan AvenuePour mon dernier jour en Chine, j'ai traîné autour de Ritan avenue et du quartier russe. Je n'ai pas réussi à conserver les 150 yuans que je mettais de côté pour le "roasted duck" du dîner. Manger, boire, debout, assis, tel fut le programme de l'après-midi, autour d'un parc, de cafés et de restaurants russes. J'ai fini par un bol de rice noodles au boeuf gargantuesque dans un petit resto devant l'auberge.
Jinbao StreetLa veille du train, j'avais croisé Sarkozy dans la rue, puis l'avais suivi discrètement pour le prendre en photo. J'étais sûr, en voyant son air suspect, qu'il s'était échappé de sa garde à vue. Peut-être était-ce un rêve prémonitoire. C'est un canadien qui m'a apprit la nouvelle. Le mec a 25 ans et enseigne à Pékin depuis déjà trois ans. Selon lui, prof d'anglais ici est le job le plus facile du monde. On les embauche à la pelle pour être assistants, mais la plupart d'entre eux ne foutent rien, si ce n'est faire le ménage de temps en temps. Les élèves sont sur leur téléphone à longueur de journée. Trois profs d'anglais se sont succédés dans ma chambre. Beaucoup d'anglais, d'américains, d'allemands, des français à ne plus savoir quoi en faire, des russes, italiens, espagnols...
Qianmen StreetC'est la fin de mon séjour en Chine. Un mois bien chargé de l'ouest au nord est, des vieilles villes à la gigantesque capitale, en passant par un séjour au calme à la campagne, d'autres moins reposants dans des métropoles colossales, un trekking, une ballade en scooter, un spectacle grandiose... Je considère le pays bien en avance par rapport à nous sur certains points : transports, infrastructurs, organisation, bien que je n'ai vu qu'un seul visage de Pékin et des villes du Sichuan et du Yunnan. Je ne suis pas mécontent de quitter d'autres aspects moins attrayants relatifs aux habitants. Un mois m'a suffit. Maintenant, il me tarde de retrouver le calme et la sincérité des endroits plus reculés.
Place à la Mongolie. Khalid et moi nous rejoignons le 22 mars chez notre hôte à Oulan Bator, la capitale. Mais avant, je prends le transibérien pour un voyage de 28h à travers les espaces infinis mongols.
Ce qui va le plus me manquer en Chine -
15/03 - 16/03 - La Cité Interdite porte bien son nom
- Par cpt-tibo
- Le 06/04/2018
- Dans Pékin
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PEKIN, HUNAN, CHINE
15/03Plus besoin de présenter Pékin : 21 millions d'habitants, la principale métropole de l'Empire du Milieu, son coeur politique, économique et culturel. Dans l'avion, je me disais que cette semaine ne pourrait jamais être perdue quoi qu'il advienne. Mon séjour en plein centre de Pékin sera très touristique, tranquille et apréciable.
Kunming - Pékin, Air ChinaPeu avant mon arrivée, la capitale était en proie à un coup de théâtre politique sans précédant : sans limite de mandats dans le temps, le président Xi Jinping peut désormais rester chef d'état à vie. Dans le même temps, les négociations reprennent entre la Corée du Nord et le reste du monde, ce qui accroît l'inquiétude de Pékin concernant ses relations commerciales, tandis que la rafle des Ouïgours, une minorité musulmane, se poursuit dans les confins de l'ouest jusque dans les camps et les prisons. Un air bien plus respirable qu'il y a quelques années grâce aux engagements tenus de la COP 21, mais un hiver qui s'annonce plus froid que jamais. Et c'est gelé de la tête aux pieds que j'ai posé les pieds à Pékin. Je me suis perdu une bonne demi-heure dans l'immense aéroport international excentré au nord est, avant de prendre un bus pour le centre ville où était mon auberge. Suite à quoi ma nuit blanche m'a fait dormir de tout mon saoul.
16/03 : la Cité Interdite porte bien son nom
"Rue de l'auberge"Six jours à Happy Dragon Saga Youth Hostel, entre la Cité Interdite et la gare principale, à dix minutes d'une station de métro. Je n'ai pas vu le dragon joyeux, mais le staff de femmes rattrapait amplement cette légère déception. En bonnes oratrices, elles répondaient droit au but et sans formalité à mes questions avant même que je les pose. L'ambiance était particulièrement détendue grâce à elles et ses visiteurs éphémères. En six jours, j'étais déjà un client de longue date. Et comme un petit vieux, j'ai rapidement pris mes habitudes. Je finissais mes soirées dans le bar de l'hôtel jusqu'à pas d'heures, accompagné de nationalités variées et chaque jour différentes, et de barmans locaux qui se la mettent autant que leurs clients. Résultat : je me réveillais autour de 11h pour un porridge aux fruits ou du pain perdu (French toast yeaaah) avant de tourister dans la capitale. En fin de journée, je traînait ensuite sur Qianmen Street, dans le même restaurant puis le même café. Puis retour à l'auberge et au bar.
Happy Dragon SagaLa veille, alors qu'un anglais, enseignant à Pékin, expliquait que des réunions importantes ont lieu au parlement en ce moment même, d'où le renforcement de la sécurité, dans les rues mais aussi sur internet, une brésilienne débarquait en découvrant les restrictions et n'était pas sur d'avoir son visa américain pour son vol à Miami le lendemain (elle semble l'avoir eu).
Je confirme la présence massive des forces de l'ordre : militaires, policiers, agents de sécurité, en poste partout dans la rue, le métro et les lieux publics. Cité Interdite au programme, au plus près du pouvoir.
Metro de PékinLa Cité n'est qu'à trois stations de métro de mon auberge. C'est mon quatrième métro en Chine, et définitivement le plus sûr, le plus propre, le plus beau et le mieux organisé. Il est si propre que je glisse sur un carrelage brillant nettoyé en permanence par les agents d'entretien. Les vitres de sécurité aux bords du quai sont brillantes. Il est si bien organisé que je m'y repère bien mieux que dans le métro parisien. Les correspondances et les directions sont toujours évidentes (Ca me change des treks). Les tickets des bornes donnent le droit à toutes les stations qui coûtent le même prix. Ce sont des cartes en plastique que les machines avalent et récupèrent à la sortie. Il est si sûr que les agents ne savent plus quoi faire. Chaque bouche de métro a ses deux militaires sur un piédestal, qui passent stoïquement leurs journées dans la même position. Ceux du contrôle à l'entrée s'ennuient et passent le temps comme ils peuvent. Ils font semblant de contrôler en levant les bras de temps à autre. Ceux de la station de mon auberge était amusés à tous les coups. Contrôleurs de la galère, ils ne se sont jamais faits à moi. Difficile de faire plus pragmatique que le métro pékinois
Entrée de la Cité interditeL'entrée autour du site est gratuite, mais les contrôles s'étendent sur des centaines de mètre, au point qu'on préférerait payer pour rentrer. Il faut dire qu'arriver en fin de matinée n'est peut-être pas la meilleure idée. J'ai été un peu déçu par le "manque de grandeur". Après les contrôles, je m'attendais à une place immense et sobre depuis laquelle des portes de la Cité Interdite et le portrait de Mao me frapperaient de leur intensité, sous un ciel pollué mais typique de la capitale.
Depuis la Place Tian'anmen quelques jours plus tardElle n'est pas si grande que cela, et le temps était clair. En revanche, la sécurité renforcée : agents, barrières et fourgons, est un spectacle en soi. Certes, ils gênent beaucoup la vue, mais il faut se dire que c'est dans l'ordre des choses. De tous temps, la Cité Interdite et la Place Tiananmen ont sans doute été l'endroit le plus protégé du pays. Etant au milieu de la Place et de la Cité, je choisis cette dernière et me garde la place pour un autre jour.
Agent devant la Porte du MidiIl y a des agents tous les deux mètres le long de la Porte du Midi Ils sont là - je me suis fait reprendre - pour empêcher les gens de s'arrêter prendre des photos.
Porte de l'Harmonie SuprêmeLe passeport fait office de ticket, mais il faut tout de même payer 40 yuans pour accéder au Musée du Palais, l'ensemble des temples et musées de la Cité Interdite, par le Porte de l'Harmonie Suprême. Les contrôleurs rentrent le numéro de passeport pour vérifier que la taxe a bien été payée.
Pavillon de l'Harmonie Suprême
Le site est TRES grand. Il faut bien une journée entière pour tout voir. 14 millions de visiteurs annuels en font l'attraction touristique a plus populaire de Chine.
La Cité Interdite fut la demeure de 24 empereurs chinois. Kubilai Khan, empereur mongol plaça sa cité impériale à l'emplacement actuel de la Cité interdite avant même sa construction au XVe siècle.
Les pavillons ont tous des noms poétiques : harmonie, tranquillité, fertilité... À l'époque impériale, des eunuques et des concubines habitaient la Cité. On dit que c'était un lieu où il valait mieux ne pas se promener seul la nuit.
Avec sa superficie de 1 km de long par 750 m de large, elle est deux fois plus grande que le Vatican. Elle est entourée d'une douve et de murs de 7 à 10 m de haut.
9999 pièces remplies de constructions en bois qui en font la plus grande collection au mondeVoilà, je peux rayer la Cité Interdite de la liste... s'il y en a une... J'ai pris le métro à Tienanmen à l'heure de pointe... Je vous laisse imaginer le monde.
Qianmen Street
Encore trois stations plus loin, Qianmen Street : les Champs Elysées de Pékin. Derrière la Tour d'Archer circule un vieux tram carré fashion qui fait tinter ses cloches. Des grands magasins de mode et des restaurants de luxe bordent la rue principale. On y trouve un musée de cire Madame Tussaud avec très peu de personnalités outre chinoises.
Tour d'Archer depuis Qianmen StreetMalgré le côté réchauffé des commerces, les couleurs et l'ambiance sont très divertissantes la nuit. Un café, au début de la rue, est devenu mon point de chute. Il était un peu cher, mais si confortable avec ses poufs. J'y ait découvert le café tiramisu.
Langfang AlleyLes rues piétonnes perpendiculaires sont plus authentiques et animées. Les nombreux restaurants proposent tous du "roasted duck", une sorte de poulet braisé, LA spécialité de la capitale. Le prix, également très spécial, m'a dissuadé d'essayer cette attraction, que tous disent être une des deux choses à faire avec la Grande Muraille. La street food habituelle - qu'à moitié dans la rue cela dit - fait fondre le porte monnaie plus vite que la neige au soleil. Une galerie marchande recouverte de souvenirs, avec notamment des sculpteurs de figurines personalisables à l'effigie de leurs clients était particulièrement intéressante.
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05/02 - 06/02 - Katmandu - Morne mais captivante
- Par cpt-tibo
- Le 20/02/2018
- Dans Patiswara Village
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KATMANDU, NEPAL
05/02 - 06/02
Retour forcé à New-Delhi. Je passe sous silence ces deux jours de battement qui ont été d'un intérêt chiatique. J'ai dû faire une petite dépression post-Leh. Du coup, je conclurais en déclarant ceci : les indiens sont vraiment trop nombreux. Je suis satisfait de l'utilisation de mon temps en Inde. C'était une expérience pour le moins étourdissante, entre calme et tempête. Tout ou rien, tout simplement.
La ville de Katmandu
Avant de partir pour Gorkha pour mon prochain volontariat, je me suis "organisé" un jour dans la capitale népalaise. J'ai atterri à l'aéroport international de Katmandu un peu avant minuit. Moi, comme une cinquantaine d'autres villégiateurs/randonneurs, somme arrivés sans visas. A peine trente minutes plus tard, tout le monde était dehors. Scan du passeport, remplissage d'un formulaire sur les bornes, passage à la caisse dont le prix dépend de la durée du séjour, jusqu'à trois mois, et vous êtes libres. C'est à peine s'ils regardent les informations. Je m'étais préparé à passer du temps dans l'aéroport. Finalement, je peux marcher jusqu'à mon hôtel à une vingtaine de minutes.
Le lendemain, je décide de me rapprocher du centre ville. Je voulais prendre un tuk-tuk, mais les taxis ont prit le contrôle de la ville. Je ne dis pas que les tricycles motorisés me manquent (bien au contraire), mais ils étaient bien pratiques et économiques, parfois. 500 roupies pour environ cinq kilomètres (1 euro = 12O roupies). Si le prix reste correct, il est en réalité beaucoup trop élevé pour le pays. Mettons cette entourloupage sur le dos de ma phase d'adaptation à une nouvelle monnaie. Petit à petit, j'arrive toujours à négocier le "prix local" (à fixer avant de monter dans le taxi).
J'ai posé mes affaires dans cette petite, mais haute guesthouse tenue par une hollandaise à Freak Streat, une rue réputée pour avoir été le lieu de vie privilégié des hippies dans les années 70.
Main street
Ma première impression était de constater une certaine similitude avec l'Inde. Après deux semaines passées dans le pays, je ne retiens plus que la ressemblance physique des habitants, la religion, la langue et l'état du trafic. Un œil averti ne s'arrête cependant pas sur ce genre de détails, relativement importants je vous l'accorde. Bref, je trouve les népalais beaucoup plus patients et faciles à vivre que leurs voisins. La majorité des népalais sont hindous, mais les autres minorités religieuses sont acceptées sans préjugés. Pas de tensions à ce niveau là. J'ai appris à différencier les hindous des bouddhistes grâce à des petits gestes. Par exemple, un hindou joindra généralement ses mains en disant Namaste, car le mot signifie "je salue le divin qui est en vous". D'ailleurs le savié-tu ? Il y a au moins six mots pour "tu" et "vous", chacun correspondant à une nuance de respect différent. Un bouddhiste a tendance à donner quelque chose à deux mains, contrairement aux hindous qui ne s'en préoccupent pas. J'ai vu beaucoup d'hommes marcher main dans la main, signe strictement amical (ou plus si affinité). On est véritablement à la croisée de l'Asie du Sud et de l'Est.
Depuis le toit de ma guesthouse
Katmandu est une ville très grise. Quelle pâleur ! Le ciel n'est jamais bleu et ses maisons sont majoritairement en briques oranges, ce qui confère à la ville un aspect plutôt insipide. La plupart de ces 1,5 millions d'habitants ne sortent jamais sans leur masque anti-pollution. 1350m d'altitude, montante à l'ouest.
Jungle urbaine
A peine sorti de la guesthouse, j'aperçois des singes se balader sur les fils électriques. Ca annonce la couleur.
Les rues du centre ville sont larges et TRES animées. Quel monde ! On ne peut qu'être admiratif devant les nombreuses boutiques d'art autour de Durbar Square. Plus loin dans la rue commerçante principale, un établissement sur deux est une agence de trekking, un magasin de trekking ou un restaurant. Les stands de fruits, légumes, nourriture en tout genre, appareils électroniques, etc, bordent massivement la rue.
Entre temples et boutiques
Des tricycles (non motorisés), au taquet, sont postés à chaque coin stratégiquet. Tant bien que mal, j'avance en me frayant un chemin. Pas de galère. Je viens d'arriver et j'ai tout mon temps. En plus, je suis rôdé pour ce genre d'endroit. Et une ressemblance de plus à ajouter dans la liste de l'Inde...
La rivière est dans un sale état, et ça se sent
Le traitement des ordures est un véritable problème. Après les rues attrayantes s'étend un pont sur un cours d'eau infect à l'ouest. Comment font ces gens pour survivre dans un tel endroit ?
Durbar Square
Cette place regroupe un ensemble de temples et palais dont certains sont classés au patrimoine mondial.
Comme beaucoup, j'ai (involontairement) esquivé la taxe d'entrée de 1000 roupies, avant de remarquer les barrières. Cette fois-ci, le prix est honnête, au vu des dégâts subis par le tremblement de terre de 2015. Des poutres soutiennent nombre d'édifices fissurés. D'autres ne sont plus que ruines, dont l'importance historique des tas de gravats est impossibles à déterminer.
La banlieue de Katmandu quant à elle est un immense chantier en reconstruction. C'est vraiment choquant quand on s'éloigne un peu. Les routes sont alors dans un pire état que les maisons. Les priorités sont claires, mais le changement de gouvernement n'aide vraiment pas. En France, on sait les conséquences que peuvent avoir le changement de municipalité sur les projets de construction. Alors imaginez changer de gouvernement presque tous les ans. Tout ça pour dire que j'ai raté l'occasion de soutenir la reconstruction. Désolé Katmandu.
Un temple à Durbar Square
"Temple aux pigeons" autour duquel traînait une bohémienne faisant le show dans le but de gratter des clopes, ou quoi que ce soit que les gens acceptent de lui céder. Elle chantait, dansait, faisant d'elle la première attraction touristique, devant des temples presque millénaires.
Cet autel est magnifique
Photos interdites. Oups !
Lui, par contre, nous encourageait vivement à le prendre en photo
Swayambunath Temple
J'ai fini par le Swayambunath, ou Monkey Temple, et son stupa de Bodnath, à la tombée de la nuit. Un népalais m'a fait le coup de la visite guidée masquée et imposée. "Je travaille pas t'inquiètes". Il n'a pas voulu me lâcher avant que je lui lâche 100 roupies. Je suis faible. Chaque fois, je me dis que c'est la dernière...
Très jolis temples, autels et stupas
Les singes n'avaient pas l'air d'apprécier les photos, et le faisaient savoirAinsi s'achève ma très courte visite de la capitale. Certains coins étaient beaucoup plus intéressants que d'autres. J'ai tout de même hâte de partir m'isoler dans les petits villages de montagne.