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  • 10/04 - 12/04 - Visite de Séoul : Prises de vue étourdissantes

    SEOUL, COREE DU SUD
    10/04

    Honey House Seoul

    Rue de la Honey House

    Le petit dèj ne sera pas pour ce matin. Une équipe de sourds-muets russes cohabitaient dans d'autres chambres. Ils se couchaient après nous et ne faisaient pas grand chose la journée. Ils étaient prompts au salut et très serviables.

    Chaque matin les premiers jours, Ben nous donnait le programme. En chemin vers le palais qu'il nous avait recommandé, nous nous sommes arrêtés dans un autre palais plus petit.


    Palace seoul

    Changdeokung palace seoul   Changdeokung palace seoul
    Changdeokung Palace


    Changdeokung palace seoul   Changdeokung palace seoul
    Un palais et quelques temples à l'intérieur très sobre. Il n'y a pas d'idoles mais parfois des peintures zen.


    Changdeokung palace seoul   Changdeokung palace seoul
    En plein milieu de la ville, les jardins autour du lac sont calmes et magnifiques.


    Changdeokung palace seoul   Changdeokung palace seoul

    Changdeokung palace seoul
    Beaucoup de visiteurs locaux, parfois étranger, louent des tenues coréennes traditionnelles à la journée pour poser devant les temples et jardins.

    Difficile de manger en dessous de sept euros. Pour Khalid, difficile de manger tout court, car dans ce pays le porc est une institution. Leur cuisine cultive l'amour de la bonne grosse viande, toujours parfaitement cuite. Ils arrivent à sublimer le gras même sans sauce, grâce à une sélection rigoureuse des meilleures parties de la bête. Mais bon... ce sera Mcdo ce midi.


    Bouffe seoul
    Nous avons quand même bien profité (moi plus que Khalid) des merveilles carnivores de la ville 


    Biere seoul
    "Geongang"


    chelou
    "Poissons coeurs"

    Nous sommes arrêtés quelques minutes dans le bar d'une rue aux poissons, avec des aquariums contenant des "poissons-coeurs" (sortes d'anémones chelous). Le prix de la bière nous a fait réaliser le coût important de la vie dans la capitale sud-coréenne. Mais pas le temps de s'apitoyer sur notre budget toujours plus réduit. Nous avions reperé à quelques kilomètres une colline parfaite pour admirer un premier panorama de la ville.


    Seoul

    Seoul   Seoul
    Entourée de montagnes et traversée par l'immense rivière Han en son centre, Séoul jouit d'une position géographique de premier plan.


    Seoul   Seoul

    Seoul
    Malgré un temps maussade, la vue était majestueuse


    Seoul

    Seoul   Seoul
    Les nuages devenaient de plus en plus noir et gris, et le vent résonnait de toute ses forces sur la colline. Nous étions tout seuls au sommet, qui nous avait prit une demi-heure à gravir.


    11/04


    Lotte Mall Seoul
    Lotte Mall


    Football field
    Terrain de foot près de la Seoul Station

    La Corée du Sud adore le football, et les nombreuses diffusions de ce sport à la télé nous avaient donné envie d'acheter une balle. Nous en avons trouvé une au Lotte Mall, ainsi qu'une casquette pour moi et des chaussures pour Khalid. Près de la Séoul Station, le terrain de foot était réservé par un cour d'enfants et son entraîneur qui semblait préférer la théorie à la pratique. On s'est donc rabattus sur un minuscule parc, puis un terrain de basket où des enfants jouaient au base ball.


    Hongik seoul   Hongik seoul
    Hongik University

    Le soir, nous sommes sortis autour de Hongik University. Selon Ben, le meilleur endroit pour sortir et faire des rencontres, selon la méthode "French oulala !". Des bars, des boîtes et de très nombreux couples. Une jeunesse "moins fermée" (car plus bourrée) que dans le reste de la capitale. Après un bar à shisha, il fallait rentrer à pieds jusqu'à la guesthouse à une dizaine de kilomètres. Heureusement, les premiers bus de la journée sont arrivés après 7km de marche.


    Hongik seoul   Hongik seoul
    Street dance à Hongik le dernier soir


    12/04


    Réveil à 14h, et petit déjeuner encore loupé. Ce jour là, Ben nous avait dit d'aller à la Seoul Tower. 


    Seoul tower
    N Seoul Tower

    Sur une colline au centre de la ville, cette tour de télécommunication fait 236m de hauteur. Dans le métro, un séoulien d'une quarantaine d'années nous tous les deux surpris, puis bien fait rire, en nous disant : "Je comprends votre parole".


    Seoul Tower   Seoul Tower
    Pour arriver à la Seoul Tower, il faut prendre un ascenseur sur des rails puis un téléphérique.


    Seoul Tower

    Seoul Tower   Seoul Tower

    Seoul Tower
    Depuis la colline, nous avons assisté à un coucher de soleil éclatant entre les arbres.

    Seoul Tower   Seoul Tower
    Il y a des cadenas accrochés sur une grande partie des barrières.


    Seoul Tower

    Seoul Tower   Seoul Tower
    Le ciel a prit des couleurs douces avant de passer au bleu. 


    Seoul Tower

    Seoul Tower
    L'accès à la tour d'observation était chère, mais valait le coup. L'ascenseur qui s'illuminait de planètes et d'étoiles nous a emmené dans l'espace. Nous avons atteint notre étage au moment où disparaissait les derniers rayons de soleil. 


    Seoul Tower

    Seoul Tower
    Je ne me lasserais jamais de la vue du haut d'une grande ville. Ici surtout, les montagnes et collines forment des remparts d'une élégante beauté. 


    Seoul Tower
    Sur le trône 

  • 19/03 - 20/03 - Filouterie autour de la Place Tian'anmen

    19/03


    Jinbao street
    Jinbao Street

    De nombreux choix de palais, temples et parcs (l'un va toujours avec l'autre) s'offraient encore à moi, comme le Palais d'Eté ou le Temple des Lamas (rien à voir avec l'animal). J'aurais bien fait le palais d'Eté, mais... eh, c'est l'hiver. J'improvisais chaque jour en me basant sur les points d'intérêt et leurs descriptions affichées dans l'auberge. Les conseils du staff étaient utiles, mais je n'avais vraiment pas préparé grand chose. Ce jour là, je considérais avoir eu ma dose de temples et de palais au moins pour la vie.


    Jingshan pavillon
    Pavillon de Jingshan Park

    Un parc au nord de la Cité Interdite, à deux stations de métro, offrait un point de vue digne d'intérêt. Il ne coûte que 2 yuans et permet d'accéder à un pavillon sur une petite colline.

     
    Jingshan park forbidden city    350

    Jingshan park    Jingshan park
    La Cité est beaucoup plus impressionnante vue d'en haut


    Jingshan park forbidden city
    Forbidden picture


    Jingshan park forbidden city    Jingshan park forbidden city
    Brouillard ou pollution, la couche n'est pas si importante dans tous les cas. On y respire beaucoup mieux qu'il y a quelques années

    En quittant le parc, je me suis fait avoir par un... je ne sais même pas comment appeler ça... un chariot éléctrique ?? J'étais de bonne humeur, les entourloupages que j'avais pu subir auparavant me semblaient loin. Je ne disais pas non à une réconciliation avec ce genre de transporteur. Par sécurité, j'avais fait répété trois fois au chauffeur "3 yuans" comme prix de la course jusqu'à la Place Tiananmen. Tout devait bien se passer.


    scroc
    Charette de l'enfer

    Il m'a lâché après cinq minutes de conduite dangereuse dans des petites rues. Je lui ai donné les trois yuans comme convenu, mais son air condescendant m'a fait immédiatement comprendre mon erreur. J'ai fait celui qui n'a pas compris, lui rappellant qu'on s'était mis d'accord. C'est alors qu'il a commencé à taper sa crise. Avec sa voix qui déviait, on aurait dit un gamin qui faisait un caprice. Excédé mais résigné, je lui ai accordé (J'ai bien dû l'insulter au passage) ses 30 yuans. Comme je n'avais pas le change, je lui ai donné un billet de 100 yuans, et ce carambouilleur m'a donné des billets russes en échange... La simple évoquation de "police" l'a fait réaliser qu'il s'était évidemment trompé de devise... Mais tout cela n'était qu'une partie d'une plus grande diversion. Je pensais qu'il prenait un raccourci en serpentant dans ces petites ruelles, mais il m'a déposé à deux rues de l'endroit où il m'avait prit. On a fait le tour du pâté de maisons. Lui était à l'écart des nombreux policiers des avenues. Et moi, j'étais toujours à 15 minutes de la Place Tianamen. Ainsi me suis fais-je escamoter comme un amateur.


    Tian'anmen
    Place Tiananmen, Monument aux Héros

    La Place Tiananmen semble être bloquée de manière permanente. On peut accéder à ses avenues parallèles, voir de loin de Monument aux Héros, mais pas se tenir dessus. La concentration des forces de l'ordre, d'agents de sécurité en tout genre, de motos, voitures et fourgons militaires est impressionnante. 


    Tian'anmen
    Véhicule coiffé du toit de la Cité Interdite

    On dirait presque qu'ils ont installé un camp militaire sur la place. Pour circuler autour, il fallait repasser par les contrôles de sécurité de la Cité Interdite, beaucoup plus rapides qu'en fin de matinée, peut-être car cette dernière est fermée le lundi.


    Tian'anmen flag
    Descente du drapeau

    Je suis arrivé autour de la place au coucher du soleil, pendant que tout le monde était rassemblé devant la Cité Interdite et filmait la descente du drapeau du Monument aux Héros.


    Tian'anmen flag    Tian'anmen flag
    Marée de smartphones

    Puis, on ne change pas les bonnes habitudes, direction la Rue Qianmen pour un dîner et un café presque aussi cher que le repas.


    Qianmen Street
    Qianmen Street


    20/03

     

    Le périple du jour - il en faut pour toutes les sensibilités - consistait à récupérer mon billet du Transibérien pour la Mongolie. L'adresse n'était pas évidente à trouver car il s'agissait du contact à Pékin de l'agence des trains russes, dans un bureau d'une agence mongolienne au 10e étage d'un immeuble. A l'est de la capitale, cette quête m'a conduit dans un quartier de hautes tours, centres commerciaux, grands magasins et hôtels prestigieux. 


    Ritan Avenue
    Ritan Avenue

    Pour mon dernier jour en Chine, j'ai traîné autour de Ritan avenue et du quartier russe. Je n'ai pas réussi à conserver les 150 yuans que je mettais de côté pour le "roasted duck" du dîner. Manger, boire, debout, assis, tel fut le programme de l'après-midi, autour d'un parc, de cafés et de restaurants russes. J'ai fini par un bol de rice noodles au boeuf gargantuesque dans un petit resto devant l'auberge.


    Jinbao street
    Jinbao Street

    La veille du train, j'avais croisé Sarkozy dans la rue, puis l'avais suivi discrètement pour le prendre en photo. J'étais sûr, en voyant son air suspect, qu'il s'était échappé de sa garde à vue. Peut-être était-ce un rêve prémonitoire. C'est un canadien qui m'a apprit la nouvelle. Le mec a 25 ans et enseigne à Pékin depuis déjà trois ans. Selon lui, prof d'anglais ici est le job le plus facile du monde. On les embauche à la pelle pour être assistants, mais la plupart d'entre eux ne foutent rien, si ce n'est faire le ménage de temps en temps. Les élèves sont sur leur téléphone à longueur de journée. Trois profs d'anglais se sont succédés dans ma chambre. Beaucoup d'anglais, d'américains, d'allemands, des français à ne plus savoir quoi en faire, des russes, italiens, espagnols...


    Qianmen Street
    Qianmen Street

    C'est la fin de mon séjour en Chine. Un mois bien chargé de l'ouest au nord est, des vieilles villes à la gigantesque capitale, en passant par un séjour au calme à la campagne, d'autres moins reposants dans des métropoles colossales, un trekking, une ballade en scooter, un spectacle grandiose... Je considère le pays bien en avance par rapport à nous sur certains points : transports, infrastructurs, organisation, bien que je n'ai vu qu'un seul visage de Pékin et des villes du Sichuan et du Yunnan. Je ne suis pas mécontent de quitter d'autres aspects moins attrayants relatifs aux habitants. Un mois m'a suffit. Maintenant, il me tarde de retrouver le calme et la sincérité des endroits plus reculés.


    Place à la Mongolie. Khalid et moi nous rejoignons le 22 mars chez notre hôte à Oulan Bator, la capitale. Mais avant, je prends le transibérien pour un voyage de 28h à travers les espaces infinis mongols.


    Chinese food
    Ce qui va le plus me manquer en Chine

  • 14/02 - 18/02 - Mon périple Himalayen : Solo trek du Mardi Himal

    ANNAPURNA CONSERVATION AREA, NEPAL
    14/02 - 18/02

    L'avant Trek

           L'Himalaya. Ce mot résonne en moi comme un rêve grandiose inaccessible. Entre nous, qui ne s'est jamais imaginé atteindre le sommet de l'Everest dans un ultime effort, pour contempler un paysage infini depuis le toit du monde ? Ces dernières semaines, "1996, Tragédie à l'Everest" de John Krakauer, venait renforcer ma volonté de me confronter à l'Himalaya (Malgré son titre, ce livre est passionant et magnifique), dans la limite de mon temps et de mes capacités. Après tout, c'est pour ça que je suis venu au Népal à l'origine.

           Mardi Himal Base Camp
           Fin du trek

    Maki n'avait que le Langtang en bouche. Il a convaincu tout ceux qui avaient le temps et la foi de le faire. Pour ma part, il n'était pas question que je retourne sur Katmandu avant de voir Pokhara et la chaîne des Annapurnas (Sommet de l'Annapurna : 8091m). L'avantage de son trek était sa gratuité, contrairement à celui que je m'apprête à faire. L'idée du Mardi Himal (Sommet : 5587m) venait de Max, qui baroudait au Népal depuis un certain temps.
    La particularité de ce trek est la montée rapide en altitude et le changement de décor régulier. Des villages, on passe aux forêt et aux étendues de montagnes rocheuses, puis le meilleur pour la fin : les sommets enneigés avant le Base Camp à 4500m, avant de retourner aux hameaux. Le Mardi Himal se fait normalement entre quatre et huit jours, avec plusieurs déclinaisons possibles. Il s'agit d'un de ces "tea house trekking" où l'on peut trouver un hammeau/camp à chaque étape. Toutes les critiques en vantait l'excellent rapport beauté/temps. Je confirme. Il vaut le coup.

           Mardi Himal
           Vision de rêve entre le Low Camp et le High Camp

    J'ai passé quelque temps à étudier une gigantesque carte (achetée pour pas moins de quatre euros) et dessiner mon parcours optimal. En raison des très nombreuses routes, la principale difficulté était d'établir le point de départ. A partir du Low Camp, ma seconde étape, le chemin ne se décide plus jusqu'au Camp de Base. Le gérant de ma guesthouse m'a aidé à étblir un itinéréraire à partir de cette carte. Celui-ci prévoyait environ huit heures de marche sur quatre jours, à une allure lente. En vrai, mes étapes dépendront de mon état de fatigue, des conditions climatiques et de l'heure (ordre respecté pour chaque jour). Il ne me restait plus qu'à payer les autorisations et diverses asurances de responsabilité pour une quarantaine d'euros, et j'étais prêt à partir. 

    Jour 1 : Kande - Forest Camp / 8h - 15€

    A bord d'un bumpy bus, j'ai quitté Pokhara, à 900m d'altitude, pour Kande, quelques centaines de mètres plus haut, à une dizaine de kilomètres au nord sur la voie rapide. Normalement, le trek commence à l'Australian Camp, en prenant une jeep, mais je ne voyais pas l'intérêt de payer pour gagner à peine une heure de marche. Je commence donc par un des points les plus bas et éloigné du Camp de Base, avec un sac d'environ six kilos.

          Kande Mardi Himal
          Kande
    J'ai croisé très peu de touristes. La plupart sont des familles chinoises descendant tranquillement avec leurs armées de porteurs.
    On ne m'avait pas menti en disant que février est la saison idéale. "Il ne fait ni trop chaud ni trop froid, et les treks moyennement populaires sont vides de monde", m'avait dit ue holandaise à Katmandu. Effectivement, le soleil brille, la température est moyenne, mais il fait vite chaud en mouvement. En plus, la visibilité est excellente. Pour l'instant.

    Mardi Himal 45    Mardi Himal 45

    Mardi Himal 45    Mardi Himal 45
    Entre Kande et Tolga
    Les chemins sont multiples. Les habitants des hammeaux confirmaient régulièrement ma direction, ce qui ne m'a pas empêché de me perdre plus d'une fois. Parfois, le chemin à emprunter est un petit sentier déviant. On croit être sur la bonne route, avant de se rendre compte après un quart d'heure qu'on a emprunté l'un des nombreux chemins alternatif. Avant d'arriver au checkpoint de Tolga, j'avais dû par trois fois rebrousser chemin, perdu dans la forêt, et réaliste/pessimiste quant aux chances de revenir sur le trek par un ces chemins involontairement empruntés.

    46 3   Mardi Himal 46   Mardi Himal 46
    Autour du Camp Australien
    Arrivée à l'Australian Camp et premier aperçu des hauts sommets. Le camp est grand et propre, presque luxueux. Ensuite, le chemin monte en pente douce et traverse des hammeaux das la vallée. Le temps est agréable. Quelques kilomètres plus loin, une école appelant aux dons, des fermes et des plantations en terrasses. Régulièrement, des petits troupeaux de vaches et de buffles, dont l'un, effrayé par ma présence, galopait en groupe mais en restant la route principale quelques mètres devant moi. 

    Mardi Himal 47   Mardi Himal 47   Mardi Himal 47
    Nature, hameaux, animaux
    A partir des checkpoints, les établissements commerciaux sont régulés par le Mardi Trek Tourism Management and Merchant Committee. Les prix sont fixés en fonction de l'altitude et de la difficulté d'accès. Partout, les menus proposent les mêmes plats, dont le prix augmente à chaque étape. "Ecrire les prix à la main est punissable. Si c'est le cas, il ne faut pas rester dans un hôtel de la sorte" disent les cartes. C'est amusant de voir que certains s'assument.
    Seule la bouffe est chère. Même tout en haut, les chambres coûtent une misère. A Tolga, j'ai dépensé environ quatre euros pour un pauvre sandwich au poulet gras dans un pain triangle sec. La détente sur cette petite terrasse ensoleillée et sa vue sur la vallée était beaucoup plus savoureuse, bien que fraîche. Un chilly lunch comme on les aime.

           Mardi Himal 48
           La vallée en HDR
    Vers 15h, black tea à Landruk, chez des gérantes qui essayaient de me convaincre de rester pour la nuit. "Forest Camp ? Impossible today !" - "Why that ?" Elle m'a sourit puis est partie. Je suis reparti une heure plus tard, pas tout à fait serein quant à l'avancement de la journée.  
    Le chemin allant au Forest Camp est particulièrement physique. Il monte sec. Les marches de fortune font s'élever de plus de 800m sur seulement deux kilomètres. Les choses sérieuses commencent. Quelques petites déviations proposent des panoramas intéressants sur la vallée, au soleil couchant. Le Forest Camp, 2550m, ne comprend que deux maisons de thé. 

    Mardi Himal Forest Camp    Mardi Himal Forest Camp

    Mardi Himal Forest Camp    Mardi Himal Forest Camp
    Avant le Forest Camp
    Je n'avais pas réalisé que le prix des chambres était indiqué sur le menu. Etant l'un des seul clients du site, j'avais prévu de prendre une chambre chez l'un et de manger chez l'autre. J'ai failli en payer le prix fort. Pour cause, prendre une chambre oblige à manger dans le restaurant du même établissement, sous peine de payer 600 roupies de plus. Manger chez le concurrent ? 600 roupies ! Rammener son casse dalle ? 600 roupies ! Prendre un thé en face ? Ouf ça passe. Faut dire qu'à 2€ la nuit... je comprends l'assurance financière. 

    Forest Camp    Forest Camp
    Une maison de thé du Forest Camp
    Le petit "dining hall" était bien chauffé. Un grand poèle à bois et trois anglaises qui sont parties se coucher à 19h, me laissant commencer un nouveau bouquin policier sans saveur. Vers 20h, direction ma petite case toute sale (˜ prison) où un énorme mille-pattes/phasme squattait le mur au dessus de mon lit. Fais de beaux rêves !

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