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07/02 - 13/02 - Communauté durable chez les Gurung [3] - Volontaires de la galère

PATISWARA, DISTRICT DE GORKHA, NEPAL
07/02 - 13/02

Patiswara
Depuis le camp
Etant lâchés dans la nature la plupart du temps, le contact se fait plus avec les volontaires que les locaux. J'en ai appris davantage sur les différences culturelles allemandes et américaines que népalaises. Entre politique, religion et cinéma, le thème le plus récurrent était nos expériences de voyage, de l'Inde en particulier. De temps en temps, un jeu de cartes ou de dés, du jonglage ou les chansons gitanes de Max. Les allemands Philippe et Maike connaissent Zaz ! Anecdote assez exaltante pour la souligner. 

Fire camp Patiswara
Feu de camp
Ces "longues" soirées autour du feu me manquent. Après deux bières, on croit qu'il est plus de minuit, avant de réaliser qu'il est à peine 21h. Quand il n'y a pas grand chose à faire, le temps flotte considérablement. Dès que le soleil entreprend de se coucher, un feu de camp s'impose. Comme hypnotisé par les flammes, je me brulais les jambes tous les quarts d'heure. Pardon j'oubliais. Le feu ne brûle pas, comme dirait Max, "il n'est ni chaud ni froid, il faut l'accepter sans jugement". Chapatis (galettes de farine pour rappel) et bières rythmaient ces soirées, qui duraient parfois jusqu'à 23h ! Je sais c'est fou. A mon avis, il manquait simplement une table ou un dossier de chaise pour que les soirées puissent se prolonger.

Patiswara shelter
Cabanes à volontaires
De notre côté, aucune raison de se plaindre du confort des maisonnettes installées le long des terrasses. Il est amplement supérieur à tout ce à quoi on pouvait s'attendre.

Patiswara shelter
Confort ouaté
Trois grosses cabanes sont fournies en électricité et en couvertures molletonnées, et peuvent accueillir une douzaine de personnes. Je dormais paisiblement, sauf le jour des fourmis rouges ont envahi mon lit à cause de gâteaux maladroitement oubliés dessus. Des milles pattes archi venimeux pouvant causer la paralysie rôdent dans le village. Ils font de l'effet quand on tombe dessus. 
Evidemment, les toilettes à la turque sont moins "accessibles". Ni papier ni jet d'eau et odeur parfois insoutenable. Quant à la douche, je dirais qu'elle est encore en étude. 

Patiswara school
Foot à la sortie de l'école
Tous les jours après le travail, on venait prendre un thé et des cookies au "chaï shop", situé juste en face de l'école. En passant, on peut voir l'intérieur d'une classe mixte où les enfants en uniformes sont assis bien sagement. Mais dès que vient la fin des cours, certains sortent par la fenêtre, jouent au foot et achètent des sucreries. 

Chockpot
Le "chockpot", délicieux apéro mélangeant riz soufflé, nouilles crues et divers condiments
C'est surement une des choses qui me manque le plus. NO SPICY PLEEEEASE ! Les assiettes des repas de la communauté avaient beau être bien servies, on avait toujours faim. L'assiette de riz avec ses pommes de terre, chou-fleur, moutarde brune, épinards, etc, (toujours les mêmes ingrédients mais jamais la même préparation) finissait par ne plus remplir son homme. Le petit-déjeuner, qui consistait parfois en une bouillie de pommes de terre, était d'autant plus compliqué. J'ai dévoré un miraculeux porridge apparu l'avant-dernier jour.

Fire camp Patiswara
Feu du matin
"I say hey ! What's going on ?!"
Vous connaissez Sense 8 ? Quand je regarde en arrière, je ne peux pas m'empêcher de penser à cette série où les destins de huit personnes venant des quatre coins de la planète sont liés. Pas aussi dingue, mais on peut y voir quelque chose. 8 volontaires et 4 non blondes en plus, c'est exactement la composition du groupe. Coincidence ?
Pour commencer, les allemands, que j'ai rencontrés dans le bus, et avec qui on est rentrés ensemble une semaine plus tard. Rassurez-vous, ce n’est que l'introduction. Maintenant, place à "Mich", l'américaine. Une semaine après son départ, je l'ai recroisée par hasard dans la même guesthouse, à mon retour à Pokhara. Le lendemain, on est partis tous les deux notre côté pour un trek différent, pour finir par se rerecroiser dans la station de bus partant à Katmandu. Ke bhayo. Le monde a beau être petit, cette ville ne l'est pas tant que ça. Bon ok, ça arrive parfois. Mais le plus insensé vient de nos deux françaises Megan et Agathe, et de leur parcours Workaway, que je vais reproduire à l'identique. Mes deux prochains volontariat en Chine et au Mongolie, eh bien ces françaises y sont passées. Il paraît que l'expérience de la famille mongolienne est particulièrement inoubliable. Je vous laisse vous spoiler par vous même ==> https://meganagathe.wixsite.com/travelling-tummies. J'ai reçu de précieux conseils, mais je n'en dis pas plus. Je suis prêt.

Patiswara
Découverte de la technologie

Patiswara
Maîtrise de la technologie

Superbe expérience, mais une semaine suffit. A la longue, ne rien faire est fatiguant. Beaucoup d'entre vous savent de quoi je parle. En plus, comme (presque tous) mes partenaires de galère, je n'avais pas pris de douche depuis une semaine. Good bye Patiswara. Place au trekking !

 

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Commentaires

  • Pap
    • 1. Pap Le 28/02/2018
    Tu devrais quand même t y préparer mon berger car manger du c.... n est pas donne 1 tout le monde il faut avoir le coeur bien accroché
  • Pap
    • 2. Pap Le 28/02/2018
    Superbes rencontres. Quelles aventuriers ces françaises depuis octobre 2017 ! Bien le blog wixsite car sur le tien je n'arrête pas d être sélectionné pour gagner un portable ou télécharger un anti virus car je suis soit disant infecté. Grrrrr !
  • Mom
    • 3. Mom Le 24/02/2018
    Vas y doucement pour te réhabituer au confort... Spoil pas possible, je n'arrive pas à ouvrir la page Agathe et Megan

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