moshi

  • Mzungus de choc à Moshi - A la veille du Kili

    A 20h débutait le premier match de la Tanzanie de la Coupe d'Afrique des Nations.

     

         Le gérant du bar, très collant, me postillonnait sans arrêt au visage. Ce gros balourd, qui visiblement ne connaissait rien au foot, m'a fait supporter le Sénégal pendant 30 minutes. Résultat : j’étais le seul à célébrer l'égalisation du Sénégal. Un moment de malaise pur, cristallin, éthéré, immaculé dirais-je, lorsque je m'en suis rendu compte par la suite.
    Le lendemain, ce même balourd est venu me chercher dans mon hôtel pour que je loue les combi hors de prix de sa sœur (qu'il avait passé la soirée à essayer de me vendre). Bouquet final, nous l'avons retrouvé le matin de notre départ au Kili, tentant de refourguer ses chapeaux. Moi qui suis d'ordinaire patient avec les démarcheurs, je lui ai clairement dit que j'en avait fini avec lui.

     

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  • L'avant Kili : Moshi

    Petite, plate et étendue, Moshi est une ville aussi authentique que réchauffée.

     

         Elle prospère surtout grâce aux bénéfices des Mzungu (blancs) venus s'aventurer au Kilimanjaro. C'est d'ailleurs la seule raison pour laquelle nous nous y rendons. 

    Le centre-ville est joliment décoré de boutiques de souvenir tape à l’œil qui mettent en avant des peintures au couteau représentant Maasaï et animaux de la savane. On y circule pas trop mal pour une ville de taille moyenne. Un marché typiquement coloré et encombré s'étend sur plusieurs rues. Quelques bars à l'ambiance cool passent des musiques reggae, entre des restaurants, des hôtels et des auberges de jeunesse (une quasi exception en Tanzanie).
    Par temps clair, on peut apercevoir le Kilimanjaro, au niveau de la station de bus.

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  • Morogoro - En route vers le Kili

    Parce que j'aime commencer mes récits par des histoires de débâcle...

     

         Je vais vous raconter celle de mon hôtel à Morogoro. Muni de ma réservation Booking, je me suis jeté dans un taxi dès mon retour à la station de bus. Ma destination était "Oddy's Executive Lodge", un hôtel récemment ouvert au centre-ville. Le chauffeur ne connaissait pas. Comme tous ses collègues dans ces moments là, il a préféré s'arrêter plusieurs fois pour demander son chemin plutôt que de suivre les indications claires de mon GPS... Mais passons. Nous sommes arrivés dans ce qui ressemblait à un hôtel d'au moins 2 étoiles supérieures au standing annoncé : large propriété pour un bâtiment blanc, sobre et classe, grillages et même portier (dans une rue en terre bordée d'habitations précaires).
         L'hôtel était complet, la Wi-Fi, inexistante (ou bien le réceptionniste ne voulait pas me la donner). Je ne vous parle même pas du prix : plus de cinq fois supérieur à celui de ma réservation. Dégoûté, j'ai fui vers une petite guesthouse spacieuse et peu chère.

         Arnaque ? Quand j'y pense, ça ne tient pas la route...

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