workaway

  • Une semaine à Dumila [1] : Un village ordinaire mais inattendu

    Dumila, Province de Morogoro, Tanzanie

     

              Dans le bus allant à Morogoro, un commercial ventait les bienfaits du dentifrice sensitive, à base d'aloe vera. Les passagers semblaient totalement indifférents à son discours, mais ils furent pourtant une dizaine à lui en acheter. Mon voisin m'expliqua que c'est parce qu’il parlait bien, donc on voyait que c'était un homme diplômé. Après le dentifrice, place aux balles rebondissantes (qui lui ont permit de rebondir...), sur fond de visionnage de la version swahilie de Banlieue 13.

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  • 07/02 - 13/02 - Communauté durable chez les Gurung [3] - Volontaires de la galère

    PATISWARA, DISTRICT DE GORKHA, NEPAL
    07/02 - 13/02

    Patiswara
    Depuis le camp
    Etant lâchés dans la nature la plupart du temps, le contact se fait plus avec les volontaires que les locaux. J'en ai appris davantage sur les différences culturelles allemandes et américaines que népalaises. Entre politique, religion et cinéma, le thème le plus récurrent était nos expériences de voyage, de l'Inde en particulier. De temps en temps, un jeu de cartes ou de dés, du jonglage ou les chansons gitanes de Max. Les allemands Philippe et Maike connaissent Zaz ! Anecdote assez exaltante pour la souligner. 

    Fire camp Patiswara
    Feu de camp
    Ces "longues" soirées autour du feu me manquent. Après deux bières, on croit qu'il est plus de minuit, avant de réaliser qu'il est à peine 21h. Quand il n'y a pas grand chose à faire, le temps flotte considérablement. Dès que le soleil entreprend de se coucher, un feu de camp s'impose. Comme hypnotisé par les flammes, je me brulais les jambes tous les quarts d'heure. Pardon j'oubliais. Le feu ne brûle pas, comme dirait Max, "il n'est ni chaud ni froid, il faut l'accepter sans jugement". Chapatis (galettes de farine pour rappel) et bières rythmaient ces soirées, qui duraient parfois jusqu'à 23h ! Je sais c'est fou. A mon avis, il manquait simplement une table ou un dossier de chaise pour que les soirées puissent se prolonger.

    Patiswara shelter
    Cabanes à volontaires
    De notre côté, aucune raison de se plaindre du confort des maisonnettes installées le long des terrasses. Il est amplement supérieur à tout ce à quoi on pouvait s'attendre.

    Patiswara shelter
    Confort ouaté
    Trois grosses cabanes sont fournies en électricité et en couvertures molletonnées, et peuvent accueillir une douzaine de personnes. Je dormais paisiblement, sauf le jour des fourmis rouges ont envahi mon lit à cause de gâteaux maladroitement oubliés dessus. Des milles pattes archi venimeux pouvant causer la paralysie rôdent dans le village. Ils font de l'effet quand on tombe dessus. 
    Evidemment, les toilettes à la turque sont moins "accessibles". Ni papier ni jet d'eau et odeur parfois insoutenable. Quant à la douche, je dirais qu'elle est encore en étude. 

    Patiswara school
    Foot à la sortie de l'école
    Tous les jours après le travail, on venait prendre un thé et des cookies au "chaï shop", situé juste en face de l'école. En passant, on peut voir l'intérieur d'une classe mixte où les enfants en uniformes sont assis bien sagement. Mais dès que vient la fin des cours, certains sortent par la fenêtre, jouent au foot et achètent des sucreries. 

    Chockpot
    Le "chockpot", délicieux apéro mélangeant riz soufflé, nouilles crues et divers condiments
    C'est surement une des choses qui me manque le plus. NO SPICY PLEEEEASE ! Les assiettes des repas de la communauté avaient beau être bien servies, on avait toujours faim. L'assiette de riz avec ses pommes de terre, chou-fleur, moutarde brune, épinards, etc, (toujours les mêmes ingrédients mais jamais la même préparation) finissait par ne plus remplir son homme. Le petit-déjeuner, qui consistait parfois en une bouillie de pommes de terre, était d'autant plus compliqué. J'ai dévoré un miraculeux porridge apparu l'avant-dernier jour.

    Fire camp Patiswara
    Feu du matin
    "I say hey ! What's going on ?!"
    Vous connaissez Sense 8 ? Quand je regarde en arrière, je ne peux pas m'empêcher de penser à cette série où les destins de huit personnes venant des quatre coins de la planète sont liés. Pas aussi dingue, mais on peut y voir quelque chose. 8 volontaires et 4 non blondes en plus, c'est exactement la composition du groupe. Coincidence ?
    Pour commencer, les allemands, que j'ai rencontrés dans le bus, et avec qui on est rentrés ensemble une semaine plus tard. Rassurez-vous, ce n’est que l'introduction. Maintenant, place à "Mich", l'américaine. Une semaine après son départ, je l'ai recroisée par hasard dans la même guesthouse, à mon retour à Pokhara. Le lendemain, on est partis tous les deux notre côté pour un trek différent, pour finir par se rerecroiser dans la station de bus partant à Katmandu. Ke bhayo. Le monde a beau être petit, cette ville ne l'est pas tant que ça. Bon ok, ça arrive parfois. Mais le plus insensé vient de nos deux françaises Megan et Agathe, et de leur parcours Workaway, que je vais reproduire à l'identique. Mes deux prochains volontariat en Chine et au Mongolie, eh bien ces françaises y sont passées. Il paraît que l'expérience de la famille mongolienne est particulièrement inoubliable. Je vous laisse vous spoiler par vous même ==> https://meganagathe.wixsite.com/travelling-tummies. J'ai reçu de précieux conseils, mais je n'en dis pas plus. Je suis prêt.

    Patiswara
    Découverte de la technologie

    Patiswara
    Maîtrise de la technologie

    Superbe expérience, mais une semaine suffit. A la longue, ne rien faire est fatiguant. Beaucoup d'entre vous savent de quoi je parle. En plus, comme (presque tous) mes partenaires de galère, je n'avais pas pris de douche depuis une semaine. Good bye Patiswara. Place au trekking !

  • 07/02 - 13/02 - Communauté durable chez les Gurung [2] - Coopération en tout genre

    PATISWARA, DISTRICT DE GORKHA, NEPAL
    07/02 - 13/02

    Six familles possèdent chacune leur carré de terre, qu'elles exploitent selon différentes méthodes. 

    Frenc intensive

    Celle ci se sert de la méthode dite "française intensive". Pendant environ une heure, on a labouré le sol, puis recouvert de paille et de cendres (fertilisant). Ils vont en faire une plantation d'"Hammer on", et il paraît qu'il ne s'agit pas des notes du musique.

    Green mustard and potatos
    Plantation de moutarde brune et de patates

    Les sessions de travail sont courtes, mais intenses. Il n'y a pas d'horaires définis. Généralement, on prend le petit déjeuner vers 8h, puis il faut attendre que Maki annonce le programme. Ce n'est pas vraiment un pédagogue spontanné. Il répond volontiers aux questions qu'on lui pose, expliquant d'une manière très claire et calme, mais son niveau d'agacement est parfois difficile à déterminer. 

    Mushroom greenhouse
    Serre à champignons
    Tous les jours, il faut arroser la moutarde brune (green mustard), les pommes de terre et les champignons, dans la serre à champignons. Sans doute la seule tâche régulière de cette communauté qui vit au jour le jour. Pendant la mousson, ils fabriquent de l'huile essentielle et du savon, qu'ils vendent au prix fort dans leur unique magasin de Katmandu ouvert quelques heures un jour sur sept. Et tout s'écoule en moins de deux. En attendant, c'est la période de plantage.

    Patiswara farm
    Maki et ses petits amis
    Maki est impressionnant quand il s'agit de travailler. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne fait pas semblant. Pour mon premier jour de travail, le but était de désherber à la machette l'espace autour des orangers, récupérer les mauvaises herbes et s'en servir pour entourer et protéger les arbustres. Je pense qu'il nous a tous fait un peu culpabiliser dès la seconde où l'a vu s'y mettre. Il était peut-être aussi productif que nous huit indolents réunis. Alors que l'on se détruisait les mains, lui semblait immunisé contre les ronces et les ampoules. Ses cris de guerre étaient sans doute très efficaces. En tout cas, mes mains en témoignent, il m'a parfaitement montré l'exemple.  

    Mud oven
    Four en argile
    Le travail devenait chaque jour plus intéressant. Après les repas, j'attendais vraiment avec impatience le programme du jour, désespérant parfois qu'il arrive. Il n'y a pas eu de vraie "journée de repos", pour mon plus grand plaisir. Du moins, pas imposée. Je suis tombé salement malade le deuxième soir, et resté couché toute la journée suivante, ratant sûrement le job le plus intéressant : la construction d'un four en argile. Au moins, j'aurais épargné mes pieds...

    La communauté est basée sur l'entraide. Toutes les semaines (doute sur la temporalité), un membre de chaque famille est chargé de travailler au service de la communauté.
    L'exemple parfait de ce système : le montage express d'une serre, en une heure top chrono.

    Greenhouse building
    Les habitants avaient au préalable préparé des poteaux courbés pour la structure verticale, des longs bâtons de bois pour l'horizontale et des bâches pour couvrir le tout.
    Il faut dire qu'on était au moins dix, chacun ayant une fonction plus ou moins précise. Trois étapes très simple : ramassage des rochers destinés à soutenir les bâches, fixation des poteaux de bois sur les côtés puis installation des bâches à l'aide des rochers.

    Greenhouse building
    Ensuite, il ne restait plus que les finitions au scotch. Ma taille était très demandée pour ce type de travail. Les bras levés, Maki et sa team touchaient à peine le plafond, alors que moi je devais presque me baisser pour y entrer.

    Ocra plants
    Cette serre temporaire ne tiendra que quelques mois. Elle sert de couvent pour les plants d'ocra, (ou gombo), de concombres et de tomates que l'on a planté le jour suivant. Une tâche délicate. Les plants étant fragiles, il fallait enlever absolument toutes les pierres dans les lits de terre que l'on a fabriqués. Puis avec les mains, découper des mini tranchées pour planter les graines.

    35
    Pour la construction d'un arrosoir, les fermiers ont fait preuve d'une éloquente improvisation, utilisant un bidon et des boites de conserves trouées à la vis. A ce jour, le moyen de rendre le couvercle troué amovible n'avait pas encore été trouvé.

    Patiswara farm
    Vue sur le camp depuis la route

  • 07/02 - 13/02 - Communauté durable chez les Gurung [1] - Intro secouée

    PATISWARA, DISTRICT DE GORKHA, NEPAL
    07/02 - 13/02

    Pendant que mon minibus pour Pokhara attend ses derniers arrivants, j'admire le "Puja" qui a lieu en face de moi. Il s'agit d'une procession hindoue paraît-il assez courante. Ici, des femmes portaient des plateaux de fleurs et de nourriture, qu'elles venaient déposer sur un autel en offrande aux dieux, le tout accompagné de tintements de cloches. C'est un rite régulier dans la vie d'un hindou, sensé carrément invoquer une divinité.

    Quelques cinq heures de route en comptant la pause déjeuner, la roue crevée et l'oubli du chauffeur de me lâcher à Chumkhola, à mi chemin entre Katmandu et Pokhara. Il s'est bien rattrapé en arrêtant un pick up surpeuplé afin que je puisse rebrousser chemin jusqu'à ma dernière étape.

    Chumkhola bridge
    Grand Pont de Chumkhola
    "A Chumkhola, descends les escaliers, traverse le pont puis prend le bus, il part tous les jours à 15h". Voici en gros les instructions de mon hôte. Inutile d'être plus précis. Il n'y a effectivement qu'un seul bus, et le pont est impossible à rater.

    Chumkhola
    Bus Terminal
    Le "village" (bien grand mot pour trois ou quatre habitations), est avant tout un point de départ important de rafting, et le terminal de l’unique bus du coin. Un couple d'allemands a débarqué in extremis juste avant son départ. On a immédiatement compris la raison de notre présence à tous les trois dans ce coin perdu. Phillipe et Maike, vingt-cinq ans et travailleurs sociaux, étaient mes deux acolytes pour ce périple de deux heures à travers les petits villages du district de Gorkha. Au départ, on s'est retrouvés debout, le bus étant surbooké depuis des heures. Taille impose, je devais constamment plier la tête, si ce n'est le dos lors des sauts de cabri. Je n'ai pas tenu cinq minutes dans cette position. Au diable la dignité, je préfère m'asseoir sur le sol. Pendant le retour la semaine suivante, j'ai compris ce que Philippe essayait de m'expliquer. J'ai raté tout le fun, mais c'était pour le mieux. La route est en sable, étroite, et frôle le précipice en permanence, au point qu'on voit rarement le sol quand on regarde par la fenêtre.

    Patiswara road
    Patiswara National Highway
    C'est encore moins rassurant d'apprendre qu'il n'y a jamais eu d'accidents sur cette route. Je m'explique. La majorité des népalais croient au karma, qui veut que chaque situation/conséquence soit le résultat de causes précises, se répercutant sur les différentes vies. La croyance en la réincarnation amène l'hindou à être fataliste.  Donc pas de tension, juste le destin. Ce qui n'a pas pu être accompli dans cette vie le sera peut-être dans la suivante (Poussé à l'extrême, il n'y aucune raison morale de donner aux mendiants, car s'ils sont aussi pauvres, c'est parce qu’ils le méritent à cause des actes de leurs précédentes vies). Je pense que cela explique dans une certaine mesure la sérénité des conducteurs et des passagers. 

    Patiswara base camp
    Patiswara Base Camp
    En vie et à la bonne adresse, un membre de la communauté nous accompagne jusqu'à l'espace commun. Il est 17h et cinq autres volontaires sont déjà assis sur les bancs autour du feu. Sur huit, nous étions cinq francophones. On est un peu les chinois du voyage en somme. La team Patiswara est la suivante : Gipsy Max le savoyard, Tabarnak Stephanie, Mich from the US, les françaises chamailleuses Agathe de Paris et Megan de Londres, et mes allemands préférés. La doyenne du groupe, Mich, n'a que 27 ans.
    Notre hôte s'appelle Maki. A l'arrivée, on s'étonne de ne pas le voir se présenter, ou tout simplement dire Namaste. Il faut peu de temps pour saisir le caractère nonchalant du personnage. Il a souvent l'air dans son monde, toujours en train de siffler ou de fredonner la chansonnette, celle qui reste coincée dans la tête pendant des heures. Il a rendu folle Stéphanie, (plus d'une fois) qui a passé des heures à maîtriser une mélodie venue des Andes à la flûte, instrument qu'elle n'avait jamais joué avant.

    Patiswara
    Plantations en terrasse autour de la communauté
    Maki est en gros le "responsable actuel des volontaires". Avec lui, vous l'avez compris, pas de formalités. Ne semble l'intéresser que ce qui l'amuse ou le passionne. Il ne sait pas rester sans rien faire, mais reste lucide en toutes circonstances (stoned lucidity). C'est un bosseur qui a vécu et travaillé au Japon pendant quatre ans. Il n'a pas aimé son expérience là-bas, d'abord car les gens sont racistes.
    Jusqu'en milieu de semaine, j'aurais juré qu'il était japonais. En plus de son nom et de son apparence physique assez typique du Japon (je trouve), il avait invité une amie japonaise à lui. Une alpiniste un peu effacée mais très sympathique, qui participait volontiers aux tâches quotidiennes. Ses séances d'étirement/yoga au lever du soleil s'apparentaient à une œuvre d'art sur fond des hauts massifs himalayens. C'était l'invité spéciale qui avait le privilège de dormir dans la ferme du brave Maki.

    Manaslu from Patiswara
    Manaslu en fin de journée
    Quand le ciel est dégagé, on aperçoit le Manaslu, 8163m (8e plus haut sommet mondial), et d'autres hauts massifs du centre-ouest du Népal Himalayen, comme le Ganesh Himal. La communauté est située autour de petits villages traditionnels gurung, ethnie autrefois réputée pour ses talents de guerriers. Le sourire facile, il paraît qu'ils restent quand même de féroces combattants.

    Gurung goat
    Gurung et ses chèvres
    L'odeur du feu de camp et le bruit du bêlement des chèvres me réveillait chaque matin comme un rituel, quand ce n'était pas un volontaire qui se préparait à partir. Le soir, c'est la fête aux villages des alentours. On peut entendre des bruits sourds de grosses basses et de cris de joie venant de la colline en face. Un gurung sait faire la fête. En même temps, la weed (mauvaise herbe), n'a jamais aussi bien porté son nom qu'ici. Elle pousse partout, et on la sent partout. Les locaux en distribuent des poignées comme on distribue des chocolats. Pas étonnant que ce pays, berceau du cannabis, attire autant de hippies. Ils ont leur méthode de roulage bien à eux. Je n'en dirais pas plus pour éviter de compromettre certaines personnes. L'internet n'est plus si sûr de nos jours.

    Gurung family
    Ma famille Gurung préférée
    Les habitants de la communauté sont anti conformistes. Ils payent le moins de taxe possible, ce qui expliquerait les pannes de courant fréquentes. Malgré l'isolement relatif, on reste à deux minutes d'une école sur un site en construction, où plusieurs salles de classe sont faites de tôle. En fin de journée, on assiste au défilé des écoliers et collégiens qui rentrent à la maison par la "route principale", passant devant la communauté. Namaste les premiers jours, puis juste des sourires. Il y a environ un an et demie, voir des étrangers a dû leur faire un choc. Maintenant, c'est évident qu'ils commencent à s'habituer à nous. Tout comme on s'habitue à eux.

    Patiswara
    Ce gosse était dingue de moi, et surtout de mon appareil photo, qui est passé entre les mains de toute la petite famille

    Gorkha villages
    Aux alentours
    En réalité, les habitations sont si dispersées qu'on peut difficilement parler de "villages". Il n'y a presque aucun véhicule à des kilomètres. Le seul bus du coin descend chaque matin à partir de 7h et remonte à partir de 15h. A ne surtout pas manquer, si on ne veut pas attendre le lendemain pour repartir. Quelques échoppes se trouvent à des distances raisonnables de la communauté, pratique pour les réapprovisionnements de gâteaux et de bières.

    Gurung
    Gurung coupant des branches en face des chambres
    Les femmes sont courageuses. On les voit fréquemment traverser la route, chargées comme des mulets de branches ou de sacs. Elles travaillent dur et vivent dans des conditions précaires. On peut assister au spectacle des toilettes sauvages de la famille habitant la maison de fortune en face de la communauté. On préfère se retourner.

    Patiswara road
    Sur la voie rapide
    Notre première et dernière expédition en groupe avait pour but de dénicher de la farine pour en faire des chapatis ou du pain, que Mich désirais par dessus tout avant son départ, à défaut de grosses pizzas ricaines. J'aime conclure sur des grosses pizzas.

    Gorkha goat
    Mais rien ne vaut cette stoned goat
    Toutes les chèvres népalaises sont comme celle-ci. Oui.