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Morogoro - En route vers le Kili
- Le 22/07/2019
- Dans Nord de la Tanzanie
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Parce que j'aime commencer mes récits par des histoires de débâcle...
Je vais vous raconter celle de mon hôtel à Morogoro. Muni de ma réservation Booking, je me suis jeté dans un taxi dès mon retour à la station de bus. Ma destination était "Oddy's Executive Lodge", un hôtel récemment ouvert au centre-ville. Le chauffeur ne connaissait pas. Comme tous ses collègues dans ces moments là, il a préféré s'arrêter plusieurs fois pour demander son chemin plutôt que de suivre les indications claires de mon GPS... Mais passons. Nous sommes arrivés dans ce qui ressemblait à un hôtel d'au moins 2 étoiles supérieures au standing annoncé : large propriété pour un bâtiment blanc, sobre et classe, grillages et même portier (dans une rue en terre bordée d'habitations précaires).
L'hôtel était complet, la Wi-Fi, inexistante (ou bien le réceptionniste ne voulait pas me la donner). Je ne vous parle même pas du prix : plus de cinq fois supérieur à celui de ma réservation. Dégoûté, j'ai fui vers une petite guesthouse spacieuse et peu chère.Arnaque ? Quand j'y pense, ça ne tient pas la route...
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Une semaine à Dumila [3] : Aperçu de la vie locale tanzanienne
- Le 07/07/2019
- Dans Dar Es Salaam & Dumila
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"Hakuna Matata" (Pas de problème)
Le mantra incontournable de la culture bantou swahilie, et une expression très récurrente chez Said en particulier. Il n'est pas très à l'aise avec son anglais, et le charabia des néo-zélandais n'aidait pas. Je l'ai rassuré en lui expliquant qu'en général, moi non plus ne comprenais pas les trois quarts de ce qu'ils bitaient. Lui en revanche est très facile à comprendre. Il a commencé à héberger des volontaires il y a trois ans, quand j'ai moi-même commencé à voyager grâce à Workaway (ce qui fait de Dumila mon 15e volontariat). Pour info, Simba veut dire lion et Pumba phacochère en swahili.
Le meilleur conseil que je pourrais donner pour s'intégrer dans cet environnement : oubliez que vous êtes un Muzungu (blanc). Arrêtez de calculer les regards étonnés, le fait est que vous serez observé en permanence quand vous marcherez dans une ville de la sorte. Malgré l'abondance récente de volontaires, beaucoup d'enfants d'ici n'ont jamais vu de blanc de leur vie.
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Une semaine à Dumila [2] : Fourmilière d'enfants astucieux
- Le 06/07/2019
- Dans Dar Es Salaam & Dumila
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"La vie s'écoule différemment ici" (Said)
Le soir de mon arrivée, nous avons joué au jeu des âges. Un garçon à qui je donnais dix ans en avait en réalité quinze. Car, selon Said, "On grandit plus vite que vous". Difficile de le contredire. Il faut grandir vite, car la vie est rudimentaire. Certains s'en sortent mieux que d'autres, et cela se voit à leur tenue.
Dans le voisinage, certains enfants sans chaussures portaient tous les jours le même tee-shirt sale et troué. Ils fouillaient fréquemment la décharge sauvage située près de la maison, à la recherche de restes. Un soir, j'ai jeté des os de poulet, qui ont disparu le lendemain.
Un autre jour, j'ai acheté des bananes pour mon équipe de foot perdante. Je pense que c'était une erreur. D'autres enfants sont arrivées. Ils étaient tous agglutinés autour de moi, tendaient les bras en répétant "Me, me, me !". Ils me faisaient un peu penser à des oisillons. Un bambin était en pleurs car quelqu'un lui avait arraché sa banane. Je suis donc parti en racheter une nouvelle poignée. -
Une semaine à Dumila [1] : Un village ordinaire mais inattendu
- Le 05/07/2019
- Dans Dar Es Salaam & Dumila
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Dumila, Province de Morogoro, Tanzanie
Dans le bus allant à Morogoro, un commercial ventait les bienfaits du dentifrice sensitive, à base d'aloe vera. Les passagers semblaient totalement indifférents à son discours, mais ils furent pourtant une dizaine à lui en acheter. Mon voisin m'expliqua que c'est parce qu’il parlait bien, donc on voyait que c'était un homme diplômé. Après le dentifrice, place aux balles rebondissantes (qui lui ont permit de rebondir...), sur fond de visionnage de la version swahilie de Banlieue 13.
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Jambo Tanzania - Dar Es Salaam
- Le 04/07/2019
- Dans Dar Es Salaam & Dumila
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De ce que j'en ai vu...
En raison de son climat, la principale vile Tanzanienne est suffocante. Pourtant, elle n'est ni trop sale ni trop congestionnée. Sans être bien agencé ou bien entretenue pour autant, on n'y côtoie pas la misère en permanence.
Les gens en costume des banques et bureaux cohabitent avec "ceux qui se débrouillent". On y croise autant femmes en mini jupes ou qu'en robes traditionnelles de couleur vives, d'hommes en maillot de foot et tongs qu'en chemises et pantalon de marques. Beaucoup de jeunes, énormément de jeunes. En fait, les moins de 14 ans représentent la moitié de la population, pour une moyenne de presque six enfants par femme !Ville bâtie par des musulmans d'où elle tire son nom arabe d'"Havre de Paix", ce sont aujourd'hui des chrétiens qui la peuplent en majorité. Une importante communauté musulmane et hindouiste y habite également. On peut parfois entendre la prière résonner dans la ville et il n'est pas rare de tomber sur un temple hindou.
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Afrique 2019 - Faux départ
- Le 04/07/2019
- Dans Dar Es Salaam & Dumila
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"C'est en tombant que l'on progresse le plus rapidement"
Ce sont mes mots le matin de l'accident de ski qui me coûta la clavicule droite, il y a maintenant un mois et demi. Je racontais alors à mes tantes l'histoire de deux amis qui faisaient du ski pour la première fois. Que, défiant la méthode d'apprentissage académique, ils avaient fait plus de progrès en une semaine que moi en cinq ans.
Attaché au traîneau qui me descendait jusqu'à la clinique de Tignes, je réalisais bien les conséquences de ma chute (Ça se voyait à ma tête), à J-5 de mon départ prévu en Zambie... J'avais encore à ce moment l'infime espoir de m'être seulement déboîté quelque chose. Le médecin de la clinique de Tignes a rapidement mis fin à cet espoir : fracture de la clavicule : trois à cinq semaines d'immobilisation. J'avais bien déboîté quelque chose : mon voyage.Morale : tomber, se relever, c'est bien, mais uniquement au moment opportun. A trop faire le malin, on doit attendre et se ronger le frein.
Immédiatement et sans trop de galère, je réussis à réorganiser mon trip, décaler presque tous mes billets d'avion et trouver deux nouveaux Workaway (site d'échange de volontariat). Mon visa pour la Zambie ayant expiré, je décidais de commencer par la Tanzanie, en me basant sur les dates du trekking du Kilimanjaro, immuables, avant de remonter vers le Kenya puis l'Ethiopie.
"Le plus dur est fait"
Six semaines plus tard, à mon grand soulagement, ma clavicule supportait le choc de mon sac à dos chargé à bloc. En plus de ses 13 kilos et de mon sac de couchage, je me traînais une second valise de 23 kilos pleine de matériel scolaire, vêtements, chaussures et deux balles de foot. Heureusement, je n'aurais pas à la traîner très longtemps.
Paris, 22h. Mon avion décolle. Après une escale à Addis Abeba, j’atterris à Dar Es Salaam le 11 juin à 13h. Jambo Tanzanie !
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13/05 - 15/05 - Une dernière fois... Fin d'un trip
- Le 26/07/2018
- Dans Tokyo
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TOKYO, JAPON
13/05
Après un réveil pas trop tardif, nous sommes allés à Shinjuku pour tester un nouveau burger, le meilleur selon les filles. Il y a tellement de monde par rapport à la taille du restaurant qu'il faut s'inscrire sur une liste d'attente. Nous avons savouré le burger dans un parc. Malgré son prix et sa teneur en poivre, il valait le coup.
Chatty ChattyIl s'agissait ensuite de rejoindre un festival au Parc Yoyogi. Le festival n'existait pas... Finalement, le programme était pour moi le même que ma journée d'avant-hier, avec de la pluie en prime. Le parapluie d'assaut de Khalid a enfin été utile, il faut le lui reconnaître...
Ensuite il y a ceux, comme Mégane et moi, qui n'en ont rien à foutre de la pluie, et c'est très pratique
Retour à la grand arche, aux tonneaux de vins de Bougogne et au mur de décorations, sous la pluie.
Goodbye friendsA la guesthouse, les filles ont préparé leur pancarte de stop pour un autre Wwoof à Shizuoka. Si elles auraient probablement trouvé une voiture sans soucis, pas évident de faire du stop depuis Tokyo, sous la pluie et à une heure tardive... on comprend qu'elles n'aient jamais utilisé leur pancarte. Sayonara ! Leur départ nous a fait un petit vide.
14/05
Demain soir, nous rentrons en France. On ne pouvait pas enlever cette fatalité de nos têtes. C'était notre dernière occasion de d'acheter un maximum de souvenirs. Nous avions acheté une troisième valise spécialement pour cela. C'est une journée où on va dépenser nos sous sans compter, et où le dernier retrait n'est en fait que l'avant dernier.
AkihabaraJe ne trouve pas que cette session shopping otaku ait été une corvée, bien au contraire. C'est toujours cool d'acheter des trucs à la con qu'on kiffe, surtout ici. J'ai acheté des figurines de Zorro, Mikasa, Luffy, un puzzle géant de One Piece, un samouraï en métal, une tapisserie, un masque wtf et une peluche Toad. Khalid a acheté figurines de Kakashi, Sasuke, Tortue Géniale, Minato et d'autres... Tout cela à Akihabara, à une dizaine de minutes à pieds de notre guesthouse, pour rappel. Au départ, ce quartier n'était que le début du plan de base, mais il a largement suffit. Nakano Broadway, Ikebukuro ou Ueno donnaient envie, mais n'étaient pas nécessaires, car la valise était surchargée, et le compte en banque, déchargé... J'aurais pu survivre tout juste sans un virement de mes parents.
De retour à la guesthouse, on pack les bags une dernière fois, puis on déprime, donc on boit. Nous avons rencontré d'autres français. C'était un peu l'heure du bilan où l'on se racontait nos meilleurs moments.
On se regarde dans le miroir et on réalise tout ce qu'on a parcouru...Après quelques bières, nous sommes retournées à Akihabara. La salle de jeux était malheureusement fermée, comme Shuju nous l'avait dit.
15/05
Le vol était tardif, mais on n'a pas entreprit pas grand-chose. Dernier réveil, dernier café sans sucre, dernier Coco Curry, dernier "ftg avec tes derniers de tes morts"... C'est vrai que j'abusais un peu sur l'expression, mais c'était plus fort que moi. Je deviens toujours nostalgique dans des moments pareils. Sous un soleil de plomb, nous avons dit adieu au Japon (avant notre retour) avant de nous diriger vers la gare, chargés comme des mulets avec nos trois valises, deux sacs à dos, sac de couchage...
JR de TokyoC'est véritablement dans le compartiment vide du JR que nous avons réalisé que le voyage était fini. Un grand moment d'émotion. Le trajet de plus d'une heure en train offrait des vues magnifiques de la campagne de la périphérie de Tokyo, avant l'aéroport de Narita. Arrivés à Tokyo la semaine dernière sous un temps maussade, la capitale a finalement changé d'avis, son temps radieux semblait vouloir nous dire : "restez les gars".
T'inquiètes... Un jour on reviendra !
Fin du trip
Escale à Shangai avant 12h de vol jusqu'à ParisC'est la fin d'une aventure, mais sûrement pas la dernière. Quel chemin parcouru !
Je n'oublierais jamais ces milles rencontres, paysages et saveurs. Merci à tous mes hôtes : Harsh, Maki, Yang, Mama, Minako san, Terumi san à l'hospitalité sans pareille, qui m'ont permis de découvrir des cultures différentes. Merci à Khalid, qui m'a accompagné dans la deuxième partie du voyage. Merci à toutes mes rencontres plus ou moins éphémères qui ont rendu ce périple plus palpitant.
Merci à tous mes lecteurs qui ont partagé avec moi ce voyage inoubliable.
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11/05 - 12/05 - Tokyo Tower, Karaoké, Sumo et Shibuya : Quelques expériences locales
- Le 25/07/2018
- Dans Tokyo
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TOKYO, JAPON
11/05
En début d'après-midi, nous avons retrouvé Mégane et Angélina.
Au pied de la Tokyo TowerObjectif prise de vue avec pour destination la Tour Eiffel japonaise. Légèrement plus haute que la nôtre, elle se situe dans l'arrondissement de Minato. Ce n'est plus l'édifice dominant au Japon depuis la construction de la SkyTree Tower en 2012, deux fois plus grande que la Tokyo Tower.
A 145m, l'observatoire principal propose une vue panoramique de la ville
Un plancher vitré sert d'attractionA l'occasion de l'anniversaire des 20 ans de One Piece, la tour a abrité en 2015 un Parc d'attraction dédié à cette œuvre. Au premier étage, on y trouve le One Piece Mugiwara Store : une boutique de produits dérivés avec des pièces uniques.
Du coup, nous avons attendu trois heures Angélina
Métro de TokyoLes filles étaient ensuite invitées à dîner par leurs hôtes d'auto stop dans un quartier au sud est de Tokyo. Elles ont essayé de nous y inviter mais leurs amis ne répondaient pas. Au lieu de nous incruster à ce dîner, ce que nous avons hésité à faire, et ce que nous aurions pu faire, nous avons bougé à quelques rues de leur restaurant pour nous rejoindre juste après. En plus de la gentillesse de leurs hôtes, lorsque nous avons vu ce qu'elles avaient mangé, nous avons un peu regretté nos escalopes de porc de bien médiocre qualité.
Nous sommes tous allés dans un karaoké près de Bakurocho. Le choix s'est porté sur une chaîne de karaoké proche de nos guesthouses. Angélina et Mégane ont fait le taff pour les réservations dans la langue de Miyazaki. On ne pouvait pas quitter le Japon sans s'essayer à cette expérience typique.
Installation compliquéeOn paye à l'avance pour une certaine durée. Le prix n'est pas donné si on veut rester plus d'une heure. Au bout de quelques minutes, un serveur arrive pour le rafraîchissement. Chaque groupe a sa pièce insonorisée, ce qui est rassurant quand on chante faux. Ainsi, on peut s'égosiller sans crainte. A une heure pourtant tardive, il y avait beaucoup de monde. D'ailleurs, c'était le seul où il restait des places sur les trois que nous avons essayé. A chaque fois, ils étaient remplis de japonais en costume, probablement des collègues rentrant du travail. C'est leur premier lieu de détente avec l’onsen. En général, ils n'ont pas peur de chanter faux, à gorge déployé, et souvent, l'alcool coule à flot.
"Shème bouayete laikeu daymonde"Une tablette tactile fait office de catalogue et de télécommande. Elle est absolument ininstinctive. Combien de fois avons-nous fait répéter la même chanson sans faire exprès... S'il n'y a pas de chansons françaises, le choix des titres est juste énorme. Eyes of the Tiger, Bohemian Rhapsody, The Lazy Song, Diamond, Stan... Ce fut un massacre aussi bien pour nos oreilles que pour nos cordes vocales. Malgré des versions étranges des génériques Disney et animés, les filles ont persévéré ce qui est tout à leur honneur.
Déjà plus de voixMême quand on chante super mal, on ne va pas se mentir, c'est super cool de chanter fort, en groupe et sans se préoccuper du bruit qu'on peut faire. Expérience réussie.
12/05
Le 13 août débutait l'un des quatre tournois annuels majeur de Sumo. Un jour avant, c'était notre jour du Sumo. Nous nous rendons autour de Ryogoku Kokugikan Sumo Stadium, le principal temple de Sumo de la capitale.
Entre Bakurocho et RyogokuUn peu dommage de ne pas avoir pu assister à un combat de ce légendaire sport. Pour une quarantaine d'euros sans réservation, nous aurions pu admirer les sumotoris à une cinquantaine de mètres du ring. Les filles s'en allaient le lendemain. Tant pis, on se contentera du Musée du Sumo.
Autour du MuséeA deux pas du particulier musée d'Edo Tokyo, ce petit musée très rapide fait le portrait des principaux champions, qui à partir d'une certaine époque ne sont plus du tout japonais. Il expose également certaines reliques et croquis représentant l'histoire de ce sport.
Il paraît que l'ambiance lors des combats principaux est telle qu'elle fait voler en éclat le stéréotype du japonais toujours calme.
Ligne YamanotePuis nous avons pris le JR en direction de Shibuya, l'un des quartiers les plus appréciés de la capitale. Il faut changer pour prendre la célèbre Yamanote Line, la ligne circulaire desservant les quartiers les plus incontournables.
Sortie de la gare de ShibuyaGlobalement, Shibuya est un quartier de mode et de shopping, archi fréquenté. A la sortie de la gare, il y a la statue du légendaire chien Hachiko. Au début du XXè, ce chien de race Akita accompagnait son maître tous les jours à la gare de Shibuya et allait l'attendre le soir à sa descente du train. A sa mort, le chien continua de l'attendre pendant les dix ans qui suivirent jusqu'à son décès.
Carrefour de Shibuya, le plus grand carrefour du monde
Plus de cent mille personnes le traversent par jourDepuis le Starbuck derrière le carrefour, on se rend un peu mieux compte de la démesure du trafic humain.
ShibuyaSinon, ce sont des centaines de magasins de mode dans des immeubles de huit étages. C'est le quartier le plus cher de la capitale et l'un des plus chers du monde. Nous avons fait un rapide tour du quartier, attendu les filles près d'une demi-heure devant le H&M avant de revenir à la guesthouse.
Mégane et Angélina ont rejoint notre guesthouse pour leur dernière nuit à Tokyo. Elles ont prit un lit pour deux. Une petite astuce économique facilement réalisable dans un établissement aussi fréquenté avec des lits aussi larges. Il faut seulement espacer l'arrivée des deux personnes. Après plusieurs lessives interminables (laver ses vêtements dans le sèche-linge n'est pas très efficace), nous sommes partis pour l'un des meilleurs burgers de Tokyo (le meilleur selon moi).
Dans le bar de la guesthouseNous sommes arrivés quelques minutes après la fermeture du restaurant. A ce stade, Khalid et moi n'avions plus peur de faire un gentil caprice pour convaincre les tenanciers de faire un dernier service. Des crèmes. Leur buger au chili, un miracle. Seul le cuisinier nous regardait d'un mauvais œil, lui qui avait déjà rangé ses affaires avant qu'on arrive. On se disait qu'il valait mieux avoir des regrets que des remords.
Nous avons remis ça sur le toit de l'immeuble. Angélina nous a fait deviner nombre de Dark Story, des histoires où le but est de deviner la situation d'une mort en posant des questions. Nous avons fait un échange de biens. J'ai prêté des bouquins à Mégane qui nous a confiés un sac de souvenirs. On a bien cru qu’ils n’arriveraient jamais à la maison.